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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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étaient doublées par un étage. Cet étage devait être desservi par un nouveau promenoir placé au-dessus de celui du rez-de-chaussée et supporté par les colonnes de celui-ci. En supposant que ce promenoir du premier étage était lui aussi couvert, nous aurions l'explication des socles de colonnes plus petits placés sur les plus grands au niveau de la cour : ces petits socles auraient été ceux des colonnes du premier étage recueillis après l'effondrement. La possibilité d'existence de ces bâtiments à étage ne fait pas de doute ; Hivan-tsang dit en effet dans ses Mémoires sur les contrées occidentales : « Les sanghåråmas sont construits avec un art extraordinaire. Aux quatre angles, s'élèvent des pavillons à deux ou trois étages... ... les parois des murs sont couvertes de peintures de différentes couleurs. » (Julien, T. I, p. 66). De plus, ce double étage de cellules desservies par des galeries couvertes en bois existait aussi dans des monastères des Indes (cf. Sir JOHN MARSHALL, A guide to Taxila, 1936, p. I22).

Au Sud, le mur extérieur du bâtiment est renforcé par une série de contreforts rectangulaires dont les bases sont construites en pierre. De gros blocs de pierre, ou des dalles, ou des barres de schiste viennent aussi consolider, de place en place, la partie inférieure du mur lui-même.

Au S.-O. des bâtiments qui entourent la cour F, deux chambres, longues de 6 m., ouvrent à l'Ouest sur un couloir qui débouche au Sud dans une cour secondaire. Ces chambres (C. 1 et C. 2) n'ont pas de communication intérieure avec celles de la cour F. Des restes de farine trouvés dans l'une d'elles (C. I) semblent bien indiquer qu'elles servaient de réserves à provisions. Le couloir se termine vers le Nord par deux marches et un palier dallé de schiste ; mais le reste de l'escalier a disparu.

Vers le Sud, parallèlement aux deux cours principales F et D, s'allonge encore toute une rangée de constructions dont l'angle N.-E. a été renforcé d'une grosse tour pleine (G) qui se présente sur un plan que l'on peut indifféremment dénommer : rond à quatre côtés aplatis, ou carré aux quatre angles arrondis.

A l'extrême S.-O., une tour ronde de cinq mètres de diamètre (K) vient consolider par sa masse pleine l'angle d'un bâtiment qui constitue l'avancée extrême du monastère de ce côté.

Toitures

Au terme de cette promenade à travers le monastère une question se pose encore : nous avons bien dégagé le plan d'une partie des bâtiments, mais comment ceux-ci étaient-ils couverts ? Deux possibilités : la voûte ou la toiture plate.

Les murs qui subsistent mesurent à peu près trois mètres pour les parties les plus élevées ; les plafonds étaient placés plus haut, et la partie supérieure des constructions a été bien entendu la première à disparaître. Donc aucune trace de ces cavités destinées à recevoir l'extrémité des poutres et non plus aucune amorce de voûte. Il existe bien des arches en quelques endroits : l'une d'elles coupe le couloir F.-D., une autre subsiste dans la paroi Nord du couloir F. I I ; et une troisième à l'entrée du caveau D. 9 ; mais elles étaient destinées à recevoir des portes et ne se prolongeaient pas pour couvrir les chambres. L'extrémité du couloir F. I I se terminait aussi par une arche formant niche ; aucune de celles-ci n'a de rapport

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