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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0054 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 54 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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OCR読み取り結果

 

 

:. .

Shotorak; mais cette abondance ne lui fait rien perdre de sa belle ordonnance et

de sa clarté.

(K. — Haut. 58; larg. 89 cm.)

Or

L'aumône de poussière

'a

f'

N°S 171 et I . — Le 197 (PL. XXI. 65) provient d'un nimbe et se trouvait

7   97

   la droite d'un Buddha; sur un lotus qui lui sert de socle, le Buddha est debout   !d10,

flanqué de deux enfants, l'un accroupi à sa droite, l'autre debout à sa gauche et approchant ses deux mains réunies du bol que le Buddha abaisse vers lui. A vrai dire nous distinguons assez mal ce geste sur le No 197, mais beaucoup mieux sur le 171 (PL. III. Io) qui en fournit une réplique exacte. Sur ce deuxième fragment, la tête du Buddha manque, mais le bol et les mains de l'enfant debout sont parfaitement visibles. C'est la représentation de « l'aumône de poussière » (dans son imagination d'enfant, celui qui devait devenir le roi Moka la dénommait « farine »), que le Buddha reçut un jour qu'il passait dans la rue de Rajagriha.

Ces deux fragments présentent exactement la même disposition que « l'aumône de poussière » qui se trouve à la droite d'un Buddha conservé au Musée de Calcutta,

   provenant de la région de Kabul, et reproduite par M. Foucher (Art gréco-boud.,   ti

T. II, p. 351).

(N° 171. K. — Haut. 55; larg. 37 cm.) (No 197. Haut. 25; larg. 12 cm.)

~

Grand miracle de Sråvasti

Il est intéressant de remarquer que des flammes jaillissent des épaules du Buddha conservé au Musée de Calcutta, et que Brahma et Indra, porteurs de parasols, figurent au haut de la stèle. Il en est exactement de même pour le Buddha No 171 de Shotorak. Si nous tenons compte que les petites scènes figurées sur les côtés de ces deux stèles sont placées sur des lotus dont les tiges semblent venir du Buddha central lui-même, nous serons conduits à supposer ici et là des représentations du « grand miracle » deSravasti, et dans ce cas le fragment No 197 proviendrait lui aussi du nimbe d'un « Buddha au grand miracle ». Mais il s'agirait alors de représentations très schématiques de cette multiplication d'images de lui-même dont le Buddha peupla l'atmosphère; et d'ordinaire ce sont seulement des images du Buddha, soit seul, soit accosté de divinités et de bhiksu, qui apparaissent sur les petits lotus (cf. BURNOUF, Introduction à l'Histoire du Buddhisme indien, p. 184, et J. HACKIN, Les Scènes figurées de la Vie du Buddha. Mémoires concernant l'Asie orientale. T. II, p. 6o.) A comparer avec une peinture tibétaine du Musée Guimet

(cf. PL. XLII).

i

Le 128 (PL. XVI. 52) est la partie supérieure d'un Buddha. De la vaste auréole bordée de flammes qui lui sert de fond, sortent deux tiges qui s'épanouissent en fleurs de lotus servant de sièges à deux petits Buddhas nimbés, assis en méditation et qui occupent ainsi la place si souvent réservée à Brahma et Indra. La main droite du Buddha, levée, présente la paume; mais cette paume qui sur d'autres statues

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