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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0049 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 49 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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N° 53 (PL. XVII. S5). Ce fragment de petites dimensions est assez usé; on distingue parfaitement un Buddha pénitent dont la tête est malheureusement mutilée ; son siège n'est constitué que par une jonchée d'herbe qui se trouve placée au-dessus d'un immense bouton de lotus. A sa droite, un arbre dont une branche inclinée sert de soutien à un personnage malheureusement très effacé par l'usure du schiste. A ses pieds, quelques stries faisant penser à de l'eau.

M. Foucher m'écrit à propos de l'intérêt exceptionnel de ce fragment : « Ce

serait, à ma connaissance, la première représentation gandhårienne (cf. Art

  • gréco-bouddhique, p. 382) de l'épisode qui s'intercale entre les six ans d'austérités

  • (figurés à droite) et l'absorption de l'offrande de Sujåtå, à savoir « le bain dans

  • la rivière Nairanjanå ». Les stries de l'eau sont encore indiquées en bas ; mais

  • ce qui confirme à mes yeux l'identification, c'est le fait que l'arbre de la rive tend

  • au Bodhisattva affaibli par ses macérations une branche secourable pour l'aider » à sortir de la rivière (cf. S. BEAL, Romantic Legend..., p. 194•) » (P. — Haut. 19 ; larg. 13 cm.)

             

Marche à l'Illumination

                       

AV° 68 (PL. IX. 33). — Fragment de socle comme les Nos 151, 167 et 78. Mais ici l'attention est aussitôt attirée par l'extrémité de pied qui se trouve à la partie supérieure. Sa position même suggère qu'il devait appartenir à un Bodhisattva assis à l'européenne et les pieds croisés comme celui que nous avons déjà vu sur le bas-relief No 157, ou bien assis dans la pose typique de la méditation comme le personnage du No 129. Ce qui est remarquable, surtout pour une sculpture sur schiste, c'est la manière dont est traité le plissé de l'étoffe et dont est rendue la finesse du tissu du vêtement qui vient exceptionnellement recouvrir presque tout le pied, ne laissant apparaître que l'extrémité des doigts. Quelques traces de dorure se voyaient encore sur ce voile léger.

Pour comprendre les scènes représentées sur la face du socle, il nous faut restituer par la pensée le Buddha debout qui se trouvait à l'extrémité droite et dont il ne subsiste qu'un petit fragment de nimbe. C'est en se rendant vers le lieu de l'illumination que le futur Buddha fait deux rencontres, et d'abord celle du roi des Någas, Kålika, qui sort ici à mi-corps de son bassin pour lui rendre hommage. Il est bien reconnaissable, représenté avec la coiffure d'un personnage princier surmontée de la tête de cobra ; mais la place étant sans doute fort mesurée à l'artiste, celui-ci s'est contenté de figurer les personnages absolument essentiels et a omis de représenter l'épouse du roi des Någas. Le bassin, demeure de Kålika, est comme à l'habitude indiqué par la balustrade qui est censée l'entourer.

Immédiatement à côté, vers la gauche, se trouve un Buddha debout ; mais il fait déjà partie de la scène suivante, et c'est la deuxième rencontre : celle du coupeur d'herbe. Le petit personnage tourné vers Gautama, Svastika, lui offre la poignée d'herbe qui servira à joncher le siège du Bienheureux. Et la scène se limite encore à ces deux personnages essentiels.

A l'extrémité gauche, vers le haut, apparaît une tête ; étant donné la concision dont notre sculpteur fait preuve, il est permis de supposer qu'elle appartient à une

             
             
 

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