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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0057 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 57 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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OCR読み取り結果

 

 

Le fragment N° 88, sur lequel apparaissent les avant-bras et les jambes d'un Buddha assis en méditation, pourrait avoir eu la même scène de parinirvana représentée sur son socle ; nous apercevons en effet trois têtes disposées de la même

manière que celles des personnages placés derrière la couche du Buddha sur le socle No 195.

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(K. — Haut. 19; larg. 24 cm.)

N° 131 (PL. XXXVIII. 122). — Sur le fragment 131 qui a sans doute servi de contre-marche, nous voyons à droite une théorie de huit personnages venant vénérer la coiffure du Bodhisattva posée sur un trône drapé. Il est probable que la même théorie de huit personnages se reproduisait de l'autre côté du motif central. La disposition est la même que sur le registre supérieur du bas-relief N° 155, la seule différence étant que sur un trône exactement semblable, se trouvent, là un Bodhisattva, et ici un turban. Celui-ci et le trône sont du même type que nous pouvons retrouver dans les nombreuses représentations du culte de l'usnisa et en particulier celle qui figure sur le socle d'une statue de Jamal-Garhi, au Musée de Lahore (cf. FOUCHER, Art gréco-boud., T. I, Fig. 186). Les personnages qui viennent rendre hommage ayant l'apparence d'humains plutôt que de dieux, il est probable que nous ne sommes pas dans le ciel des Tusitas, mais que nous nous trouvons en présence de ce « bonnet précieux du prince royal Siddhartha qui est haut d'un peu moins de deux pieds, et couvert d'ornements rares et précieux » et que Hivan-tsang a vu vénérer, dans un sangharama, à côté de la ville royale du Kornkanapura (Mémoires sur les Contrées occidentales, S. Julien, T. II, p. 147).

(P. — Haut. 14,5 ; long. 55 cm.)

169 (PL. XVII. 54). — Un autre objet de culte était le bol à aumônes du Buddha. Hivan-tsang nous apprend encore qu'il fut longtemps vénéré à Purusapura, capitale du Gandhara : « Dans l'intérieur de la ville royale, on voit, au N.-O., les restes d'un ancient monument. C'était jadis la tour précieuse qui renfermait le patra du Buddha. Après le nirvana du Tathagata le pot a passé dans ce royaume, et, pendant plusieurs centaines d'années, on lui a rendu des hommages » (Mémoires sur les Contrées occidentales, S. Julien, T. I, p. Io6). Nous le voyons honoré par deux fidèles sur le fragment 169 et présenté, comme à l'habitude, sur un trône. Une différence pourtant avec les autres répliques connues : le trône n'est pas surmonté d'un dais, mais d'autre part possède un dossier. Cette représentation est sommée d'un chapiteau à feuilles d'acanthe et l'ensemble pourrait avoir occupé la place d'un petit pilastre dans l'ornementation d'un stupa.

(K. — Haut. 22; larg. 21 cm.)

Cette longue revue que nous venons de passer n'a pas eu pour but d'écrire la vie du Buddha, ce qui n'est plus à faire, et celle-ci serait d'ailleurs incomplète. Mais il nous a paru intéressant de suivre sa carrière par le moyen des scènes trouvées

dans un seul monastère.

Si nous réfléchissons maintenant à toutes celles que nous avons rencontrées et à celles qui manquent, nous serons surtout frappés par l'absence de femmes. Nous en avons vu, en effet, sous forme de donatrices, mais fort peu jouant un rôle

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