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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0041 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 41 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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OCR読み取り結果

 

 

et curieusement identique à celui que porte le jeune Mégha sur le fragment 164 (voir ci-dessous et PL. XI. 40) donneraient à penser qu'il s'agit de l'étudiant brahmanique qui fut ravi dans les airs aussitôt après avoir reçu la prédiction ; mais la position et la place du personnage, son bouquet et son parasol rappellent Brahmå, en particulier tel qu'il est représenté sur le « Buddha au grand miracle » provenant de Påitåvå et conservé au Musée Guimet. Il est certain qu'une confusion a pu se créer dans l'esprit du sculpteur entre les types, somme toute très voisins, de l'étudiant brahmanique et de Brahmå, et que l'aspect ou les attributs de l'un ont dû bien souvent, par contamination, servir à la représentation de l'autre.

(Haut. 47 ; larg. 17 cm. — PL. XI. 37.)

N° 90 (PL. XII. 43.) — C'est encore un fragment d'une scène de pranidhi; mais ici, le jeune brahmacårin a étendu non seulement sa chevelure, mais aussi son manteau sous le pied droit du Buddha. La pose est gracieuse et souple, la jambe droite étant à demi étendue en arrière et le genou gauche ramené sous la poitrine. Sous le manteau, la face du socle est décorée de rinceaux de vigne avec raisins.

(P. — Haut. 14 ; larg. 26 cm.)

N° 113 (PL. XI. 38). — A l'extrémité gauche de cette stèle nous identifions facilement la même scène avec trois de ses personnages habituels : d'abord Dipankara, puis l'étudiant brahmanique (tous deux sans tête) tenant d'une main son vase à eau et de l'autre son bouquet de lotus, et enfin le même se prosternant au premier plan, mais cette fois il a oublié son manteau.

Ce groupe de trois personnages ne constitue qu'un côté de la stèle ; au centre se dresse un Buddha de plus grande taille, exactement semblable à Dipankara, et faisant le même geste ; pourtant rien ne permet de lui attribuer un nom ; il nous manque de connaître le personnage qui se trouvait à l'extrême droite et dont il ne subsiste que le bout des pieds et un fragment de nimbe. Le socle malheureusement n'est pas intact non plus et ne nous tire pas d'incertitude ; il semble représenter un Buddha et deux Bodhisattvas assis, avec un moine donateur debout à chaque extrémité

(K. — Haut. 71 ; larg. 6o cm.)

N° 164 (PL. XI. 40). — Ce fragment, au premier abord très différent des précédents, se rapporte pourtant au même Dipankara Jåtaka. Cette légende a en effet un prélude, souvent figuré sur le même bas-relief que les autres épisodes, et qui nous manquait jusqu'à présent ; l'incident se passe avant l'entrée en scène de Dipankara : l'étudiant brahmanique rencontre une jeune fille et lui achète cinq des sept lotus qu'elle possédait ; il ne conclut d'ailleurs ce marché qu'en lui promettant aussi de l'épouser durant chacune de leurs existences à venir. Nous le voyons donc, toujours reconnaissable à son chignon et à son vêtement court ainsi qu'à son vase à eau, en train de présenter une bourse à une plantureuse et charmante jeune fille qui tient ses fleurs de la main droite, tandis que, de la gauche, elle maintient une cruche contre sa hanche.

(K. — Haut. 29 ; larg. 23 cm.)

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