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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0069 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 69 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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OCR読み取り結果

 

 

été réutilisé pour servir de support au bas-relief 143 lors de l'aménagement du troisième état de la face Est de F. 6 (PL. IV. II). Un autre lion enfin, vu de profil et passant vers la gauche, N° 162 (PL. XXXV. Hz) (P. — Haut. 34; long. 33 cm.), rappelle davantage par le traitement de la tête et de la crinière ceux du siège 156.

Dans la série des lions, citons encore celui qui apparaît couché dans une grotte sous le siège d'un Buddha assis (N° 28. Cf. p. 13 et PL. XXX. 96) (K. — Haut. 36; larg. 16 cm.). L'état de ce schiste très endommagé ne permet pas de savoir à quelle scène de la vie du Buddha se rapporte ce fragment, mais la comparaison s'impose avec le lion que l'on aperçoit dans la même position sur un bas-relief du Musée de Lahore, provenant du stupa de Sikri et représentant la « visite d'Indra » (Art

gréco-boud., T. I, Fig. 247) .

Cette suite de lions comprend la presque totalité des animaux trouvés à Shotorak ; pour la compléter il suffira de citer la curieuse tête au nez épaté comme celui d'un bull-dog et tirant la langue, qui termine l'extrémité d'une petite console de schiste (N° 146) (PL. XXXII. 104) et qui appartient sans doute à un tigre (P. - Haut. 6; larg. 8 ; long. 49 cm.) ; et un petit éléphant mâle (N° 196) (Haut. 16,5; larg. 9 ; long. 26 cm.) qui servait de support sous le bas-relief 143 et faisait pendant au lion 177 (PL. IV. 1 I) .

Une autre tête d'animal monstrueux, tenant du lion et peut-être de l'homme, avec ses gros yeux ronds exorbités et sa langue pendante, apparaît à l'angle d'un schiste (N° 172) (PL. XXXVI. 117) (K. — Haut. 23 ; larg. 13 cm.).

Léogriphes

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Un animal fabuleux se rencontre à plusieurs reprises sur nos schistes, où, très stylisé, il sert de motif décoratif; s'il faut s'en tenir à ce qui apparaît le plus clairement de son anatomie : bec, aile et patte, nous y reconnaîtrons un léogriphe. C'est sous un aspect particulièrement calme qu'il se montre à Shotorak ; toujours dans la même position de repos, sa grosse tête à bec retournée vers l'arrière de son corps dont on n'aperçoit guère qu'une aile stylisée, il surmonte les pilastres qui encadrent le Bodhisattva No 157 (PL. XV. 50), et semble bien n'avoir là qu'un but décoratif. Sur le fragment N° 17 (PL. XXXVI. i15) (P. — Haut. 55 ; larg. 16 cm.), il sert de socle à un petit personnage malheureusement brisé, mais qui pourrait bien être un Bodhisattva. Il en est de même pour le fragment No 214 (PL. XXXVI.

116) (Haut. 35 ; larg. Io cm.).

Parmi les plaquettes d'os et d'ivoire mises au jour à la même époque — printemps 1937 — par Mme Hackin à Begram, se retrouvent des monstres semblables, en particulier sur une plaquette, aujourd'hui au Musée Guimet (PL. XV. 51) (J. HACKIN, Travaux en Afghanistan, Pl. II, Fig. 6) : « Ailleurs apparaissent des léogriphes très nettement apparentés à ceux qui sont représentés à Sånchi (architrave supérieure de la face externe de la porte occidentale du grand stupa et relief du pilier Sud du même monument). Les monstres ailés représentent un des thèmes familiers de l'ornementation de nos coffrets, attestant de lointaines influences mésopotamiennes associées à des détails décoratifs purement indiens... » (J. HACKIN, Les Travaux de la Délégation... Revue des Arts asiatiques, T. XII, Fasc. 1, p.5).

Parmi les schistes figurent encore plusieurs écoinçons sur lesquels s'enroulent

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