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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4 |
54 MÉLANGES ORIENTAUX
Clavis sinica de Christian MENTZELS. Plais son père
l'envoya cultiver les sciences A Halle d'où il alla en 1802 Dresde où il reprit ses études chinoises. Dès 1800, il avait, entrepris un gigantesque VoSabularium Ch aracteristico-Sino-Latinum ad Chrestomathiam Sinicain quem Gramaticae meae Sinicae sul'junxi Henricus Julius Klaproth, qui encombre de ses feuilles blanches la Bibliothèque de Berlin 2. En 1800, alors à Berlin, il se mit en relation, par une lettre adressée le 8 septembre à Copenhague, avec un capitaine de l'armée danoise démissionnaire, Mourier, qui, avec son beau-père, était allé à Canton en 1770 refaire une fortune qu'il trouva d'ailleurs après quelques longues vicissitudes. Il rentra en Europe en 1785. Mourier nous (lit lui-même : Je n'ai pas appris la langue chinoise à fond, quoique je sois resté assez longtemps en Chine et que je parle aussi un peu le chinois », mais grâce au P. Juan FERNANDEZ da SYLVA, il traduisit quelques livres et apprit « à parler .assez bien le chinois dans le pur dialecte de Nan King »3. C'est en 1802 que Klaproth entreprit la publication à Weimar d'un recueil intitulé Asiatisclies Magazin qui n'eut que quatre parties formant deux volumes. Deux ans plus tard, il était attaché par le comte Jean POTOCKI à la mission qui lui était confiée lors de l'ambassade en Chine du comte Golovkin (1805) et il fut nommé par l'Académie des Sciences adjoint pour les langues orientales et la littérature asiatique. Klaproth raconte lui-même
Voir Henri CORDIER, Bibliotheca Sinica, col. 1634-5.
Voir Bibl. Sinica, col. 1635.
J'ai publié et traduit une partie des dix-neuf lettres adressées en allemand par Mourier A Klaproth, de Copenhague, de 1800 à 1804, dans les Mélanges de Charles de Harle:, pp. 239-250.
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