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0255 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4 / Page 255 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000289
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ÉDOUARD CHAVANNES

intérêt de curiosité, et fort peu de satisfaction artistique. Certes la peinture de la Chine et de l'Asie centrale a infiniment plus de valeur au point de vue de l'art. Chavannes n'eut garde de négliger cette branche de l'art chinois qu'il a étudiée depuis Kou K'ai-tche, le célèbre peintre de la secondé moitié du ive siècle-de notre ère dont on conserve une oeuvre au British Museum, jusqu'à la période éclectique et décadente,. de la période K'ien Loung62.

Nous avons dit quel intérêt Chavannes prenait à l'étude du boudhisme lorsqu'il racontait les pérégri nations des pèlerins en quête des livres sacrés. Du Tripitaka chinois, dès 1905, il tirait quelques fables et contes dont il donnait communication au Congrès des Orientalistes d'Alger63 ; quatre ans plus tard,. il donnait une notice sur le Sogdien Seng houei64 qui avait traduit en chinois vers le milieu du Ille siècle de notre ère deux recueils de contes bouddhiques et était un de ceux qui, les premiers, ont répandu en Extrême-Orient le folklore de l'Inde. En 1910-1911, parut, puisé à la même source, son grand recueil de-cinq cents contes formant trois volumes 65, dont le quatrième comprenant les notes et les tables terminé en manuscrit sera imprimé par les soins de ses amis dévoués MM. Sylvain Lévi et A. Foucher; le 13 novembre 1908, la Société Asiatique avait accordé une subvention pour l'impression de ce grand 'ouvrage; enfin il donnait la version chinoise du conte-bouddhique de Kalyânamkara et Pâpamkara 66. Il avait été précédé dans ce champ d'études par Stanislas Julien qui, en 1859, sous le titre de Les Avaeinas, avait donné en trois petits volumes une collection de contes et apologues indiens. Jusqu'au, dernier moment, peut-on dire, Chavannes s'occupa

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