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0104 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4 / Page 104 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000289
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98   MÉLANGES ORIENTAUX

D'ailleurs la Canton Press démentait l'entrevue dur Commandant CCILLE avec les Chinois.

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Enfin Jancigny écrit de Macao, 15 mai 1842, au! Ministre des Affaires étrangères qu'il s'est rendu à Canton où il est arrivé le 13 mars. Il a fait un séjour de trois semaines dans cette ville, où ses relations. se sont établies par l'intermédiaire de YOUNG T1NN QUA ou simplement TINN QUA, dont le nom honorifique est PAN SÉTCHANG.

Dans la matinée du 14 mars, écrit-il, je reçus un message de Tinn Quâ, me félicitant sur mon arrivée, m'annonçant qu'il avait ordre des grands Mandarins de venir me trouver de leur part et me demandant à quelle heure je pourrais le recevoir. Il fut convenu que je le recevrais à 3 heures. Il vint, en effet,. accompagné d'un linguiste qui ne comprenait que très impar-

faitement la langue anglaise : Je pus, cependant, faire comprendre à Tinn Quâ que je ne désirais parler affaires et surtout

affaires politiques qu'aux hauts dignitaires eux-mêmes : que s'ils avaient l'intention d'entrer en conférence avec moi, il était nécessaire que la conférence eût lieu dans le plus bref délai possible et que, pour éviter toute question de cérémonial' ou d'étiquette, nous nous rencontrassions dans une maison tierce. Tinn Quâ s'engagea à aller rendre compte aux autorités et à me faire connaître leur réponse le lendemain.

Le 16, le linguiste qui avait servi d'interprète pendant l'entretien de la veille, est venu dans la soirée, de la part de Tinn Quâ, pour communiquer la réponse des hauts Mandarins.

Les Mandarins occupant le 2e et 3e rang à Canton avaient reçu l'ordre de m'attendre à une maison de campagne apparte-

nant au Mandarin Tinn Quâ et il s'agissait de nie déterminer à me rendre moi-même à cette maison de campagne pour y entrer en conférence avec eux. A cette proposition, motivée sur l'impossibilité où se trouvait le Commissaire impérial (le Prince YEK SHAN) de se trouver au rendez-vous qu'il avait désiré me donner, par suite d'indisposition, je répondis que je-