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Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

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— II -

voyager dais un tarantässe russe, dont nous iftnes emplette oyennant 150 roubles; car d'ordinaire leste. agenrs;aalt le.' '.

propre- équipage. Cependant le guu yei ne   sieratde
Finlande` vait a Ma ,. iefinstruit Cie net é;foyagerl s`gotI-

F espeu$$ de Tomsk,   . rrnoiarsk et d'Irkou skc, ce' 'quf nous
valut" Pàvantage, après notre arrivée dans _chacune de ces villes, d'être immédiatement mis en possession des papiers dont

4.en Russie tous les voyageurs en poste sont'tenus de se munir; car dès qu'un voyageur .a une mi on du gouvernement jouit e plusieurs avantages auxquels pa icipent même ceux;

font un voyage scientifique. '1,r

Le 2 Juillet nous apereûinng ponA la première fois la

dans   leionnaissance avec Monsie.» :et•- tj me Pots-

qui ont fait de grands et nombre   x °es ' Mongolie,

e en ont con   .les résultats dans. p'uimieurs   4e,s, obn-

tenant des renseignements précieux tant potTe   ogie que

pour l'ethnographie de la Mongolie....; '

,,,r   La ville d'Irkoutsk, réduite et en

. en 1879, dans quel ses collections liisto

p.ar Vs flammes, s'est relevée .   ses mines et possède aul-

• 4jotrd'hui un beau musée établi dans un bâtiment S'éiaîtirti

consile4 en style indo-arabe. Les villes d'Iékathérinenbourg •

Td1lblsk ont aussi leur musée placé dans un local à part. e cas à Krasnoiarsk, et il en est de même du

àsd86e   sinsk, dont les collections sont, quant au nom-

m.ezektsbres (W objets, les plus richde la Sibérie. En outre les

villes d'Omsk et de Sémipalatinsk dans la Sibérie occidentale ont des musées organisés de le même manière. Celui d'Irkoutsk #,

inttile; plus complet pour tout ce qui a rapport au bouddhisme".

se fit comme d'ordinaire sur plaça notre tarantasse. C'est

i trajet, qui • dure ordinairement six heures; mais cette fois ~§ restâmes sur l'eau deux jours entiersla pluie et le vent fte'permettant pas à notre misérable navire d'aborder le pont de la rive opposée, il fallut attendre que le vent et »la mer» se fussent calmés. Logés dans l'hôtel le plus primitif des bords du Bail!ll,r nous . et les autres passagers fûmes obligés

`.!-'de patienter encore   ti trois jours; les torrents- de la

montagne, gonflés'''   .':'pluies, ayant déborde,'tavaient em-

porté les pont   Fienrs endroits. La rone,ostale, qui

mène au fleuve de l'Amour'et „en Mongolie, était devenue impraticable pour quelque tëmps, bien qu'il il y eût~sibilits

de

faire en bateau à vapeur   trajet d'Irkoutsk à erkhné-Ou-
dinsk sur le cours inférieùr de la Sélenga. • Nous commencions

à nous apercevoir qû~9   . approchions de 1 Mongolie. Le

postillon, qui était charm   u retard'éproi∎ 4 fudPI'äisse auprès

de ses sacs de cuir, et nous nous acheminâr,. vers 1Ciakhtâ"sur une route frayée par-dessus les hantwasontagnes dont les

•

crêtes- jtaient couvertes de neige. Nous ftmes une courte appari ftdans .un 'couvent bouddhique, situé sur les bords du lac Gois sinoié, et que notre compatriiikretrén avait aussi

visité en 1848. Nous y fûmes   s ii,   beau e   d'ama-
bilité par le Hambo-Laliia Gombet.vitch Gombo, qui portait des vêtements de soie et d'or. Au moment . das• adieux on

nous offrit du vin de Champagne; mais en:,.obser   r scru-

   uleux des rescri tions du bouddhisme -il   bo=   a s'a ~!

1   P   P:•}:-stint d'en bou   e 14 Juillet nous   fines Troitskosavsk

ti ville plus importante que Kiakhta et s   e à 3 verstes de cette
dernière.

On y a même.f té d'instituer un musée dans un

iniversité à Tomsk, mentionnée plus haut et dont les jâtiménts embelliraient quelque ville que ce soit; les nombreux gymnases, tant pour les garçons que pour les filles, l'institut des demoiselles à Irkoutsk, les écoles réales, qui sont installées

• dans des édifices imposants, telles que p. ex. celles de Tjumén

~let de _Troïtskosavsk, enfin une quantité d'autres établissements . 'instruction, attestent qt.*le_,goût des études scientitiques répandu èla Europe et fi ` } ` de s'instruire .ont péng~tré jusque Cians ces _pontrées 'lés plus reculées de l'Asie septentrionale.

La Sibérie est au reste un pays favorisé à plus d'un égard : non seulement que le sol y attire les émigrants, qui, abandonnant les provinces surabondamment peupde l;lnté-

rieur de la Ru ' c - uent par milliers *; mais.   ays ren-

ferme encore de `   trésors pour l'archéologue, et les peu-

,, plades, qui l'habitent diffèrent extrêmement de culture et de

nationalité. Jusqu'à présent ce sont des touristes et des explorateurs étrangers dont les courses et expéditions lointaines ont fait connaitre ces régions **; mais il est à souhaiter que la première impulsion donnée aux recherches dont 40E:. blions ici les résultats, étant partie d'Irkoutsk, cette' cirnstance soit pour les savants du pays un heureux présage, qui encouragera et doublera leur enthousiasme; souhaitons — le, quand même dans cette ville de millionnaires — le Paria de la Sibérie, comme on l'a surnommée — les ressourcesk3nt fait défaut pour continuer ces entreprises, et cela parce gq'on §:en-

tend tro   èn à faire couler le vin de Champagne étl' liivre

les modes parisiei>hes.

On ne saurait imaginer un contraste plus frappant que celui qui existe entre les deux villes de Kiakhta et de Maimatchin, distantes l'une_ de l'autre de quelques pas seulement. Kiakhta offre l'aspect d'une ville européltne, avec delarges rues ouvertes, plantées d'arbres, bordées de jolies maisons en pie

* En 1891 l'émigration s'élevait à 6   le personnes.

** An frontispice du somptueux édifiée occupé par le mugi d'Irkoutsk déjà cité, on lit les noms de Wrangel, Georgi, (imelin, Messersctmidt, Humboldt, Krachennikoff, Middendorf, Ledebur, Pallas et Miller.

par un incend s furent dévorég

>eau schamanisme en Sibérie. La traversée . du lac bateau û vapeur, sur leque

•

ville d'Irko ak et la magnifique,'rivière de l'Angara. Nous;   local à part, tel qu'il ;'en trç4ive déjà à Nertehinsk, à Iakoutsk

Times pour' -0_: prix de 100 roubles emplette d'un cric, qui   et peut-être encore Ili d'aii s lieux (le la Sibérie orientale.

devait nous servir à soulete <„et a renverser les mon entsi , La fondation de •ces musses• efl divers endroits de la Sibérie

que nous trouveiions aux bortl;s'de l'Orkhon. ele liai eri ôittre   dans l'espace des vingt ou trente dernières années, l'existence

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