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0015 Inscriptions de l'Orkhon : vol.1
Inscriptions de l'Orkhon : vol.1 / Page 15 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000225
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11• •   '   '   ~:5 _

44•

rift

on en bois, avec des églises à colonnade de marbre, de ra-

vissantes maisons de campagne etc., maision   it par
s'attendre. à yitr- des rues pavées; c'est là un • xe que au deldékathfinnenho, aucune ville sibérienne ne peut s'accorder. Pareontre Maimatchin est-entouré de hautes murailles, percées sur chaque côté d'Une porte, que l'on ferme à

N   C   Jr

une torture bucoup plus grande pour lui que   pour sa mon4ur   __FF

.:aussi change-1 ÿon' de chevaux à 'chaque relai, ordinaireme 'quitte fois;' 1*effetst3emballés dans de petites caisses fure

chargés sur les,'dos des' chevaux,-Ai • portaient encre les sacs

  • contenant des   tics de pain sel;, pour• le cric seul,'. H•f3llut
    louer une chitilrëtite à part, et chaque bête de sommiétait

s•~

   l'entrée* la n}it   D'étroites ruelles débouchent dans les   conduite par son cavalier. Quelques jours déjà avant notre

andes ''rues, t   rit bordées ,des deux cOt de maison en   départ, le commissaire de la garde-frontière à Kiakhta avait

   ,.. *terre glaise, dont la   de du côté de la ru@he ordinairement   f   ,pédié un courrier pont annoncerï notre arrivée et, prévenir

   plus élevée, est riché eut ornée de ciselures, de peintures et   les autorités. Ainsi,~ nous trouvâmes à chaque stati4 trois

   de lieurs, comme il sied à une ' ' e de l'Empire du milieu.   tentes de feutre• d>9 sées s1 r le gazon frais. Autour de roue,

to

Elle n'a au reste gnee 3000 habit   us Chinois et appar-   verture laissée ait i mettde "luune de ces tentes on avait plat'

tenant an sept. matlâûlin, vu cirre dans cet empire il n'est pas ' une grande étoile'faite d'étoffe rouge; d'était la yotirde d'honneur,

permis la« femmes de fra

lorsqu'on entre à Maimal'ch'

rait se croire transporté de

~~.

~

   ..,la giinde muraille*. Aussi   clans laquelle des Mongols à genoux nous invitetent à entrer.

venant de Kiakhta, on pour- ,I "iOn 'Ar avait étendu des tapis~ ►►feutre, sur lesquels nous de-

  • ou deux mille ans en arrière, •   vioris 'nous asseoir. Au milieu'' d la tente sous l'ouverture

Y

aux temps d'ott datent les antiques monuments de l'A>*   où par o sort la' fu}née, on avait préparé du bois ou bien un

traie, qui forment le but de nos explorations. Notre passag   tas de fiente séç1   a pelée »argal», et qui partout en Mun-

à Maimatchin nous à d'un coup mis, dans les dispositions les   'golfe 'sert aie combitstildt. De l'autre côté du foyer, dans •la'

plus favorables pour la continuation de notre voyage, en ce . partie de la te   qui faisait face à l'entrée, on avait déposé

que nous avons trouvé la limite ou, pour mieux dire, le cadre , sur un escabeau des aliments, composés de fromage et de thé   ,,ter

du tableau, dont les différentes parties se déroulent par degrés';   êlé avec du le;   nous préférions nous en tenir it nos!'   fi~

devaif`-nos yeux, et dont les mort ents de 1 Orkhon doivent -   ropres comestib e   epuis Kiakhta jusqu'à ( ga nous avions •'

aes

fo u rr l'arrière-plan.    pour compagnons de voya e deux employés subalterne `inotlr   '',••

' ` A Kiakhta j'eus la bonne   une d'engager à notre ser-   ls, chargés de certifier igue nous étions bien les personna e ' NIA tr,-

vice l'interprète mongol, qui ..avait accompagné Jadrintzeff dans   "annoncés d'avance par le courrier, et désignés dans lâ p ','   114 ''

son expédition l'année auparavant et pouvait ainsi à prétent   rojna», autrement dit: le permis de poste. Notre ecern

me servir de guide. Le mimais état des routes en Sibérie,   composait en tout de 20 postillons, dont quelq~uc,t sd1TVe1it

et les pl   abondantes, que nous avions essuyées après notre •   étaient des femmes, et de 30, chevaux. A chaiete `   n nôus.`

départ I pntsk, avaient fait d'affreu'   •ts dans mes ba-   avions à payer en frais .de pute 3 roubles d'argent par char   `4

gages, et il fallait nécessairement les é   .avant de franc" - rette, et les relais étant au nombre de 12, cela nous faisait   '11`"
définitivement la frontière chinoise. J'avais d'ailleurs encore.- ti" une dépense totale de 72 roubles pour le trajet de Kiakhta à

prendre des arrangements a Troftskosavsk en vue de renfoi 1,   Ourga. Le transport des bagages ne chute rien, quel pie toit •

ma caisse. Nous fûmes ainsi amenés à nous arrêter dans cette   le nombre des chevaux employés;_ à cet effet, Dn ne voyyne '

ville 'tl¢e jours, c. à. d. du 14 au 25 Juillet, jour de notre   jamais pendant la nuit, et ; Win'   nci   nions claillrde

dépa ' mur la Mongolie.   lune, il aurait été aussi dt creux que difficile de travevtt,

   Le trajet jusqu'à Ourga, chef-lieu de la Mongolie orien-   , une rivière de nuit; les ponts sont chose'•rare, même suf~.

tale, se fit en poste mongole. A cet effet nous louâmes deux   route postale qui: ,de Kiakhta à Péking, et que nous suivi! i. -t,

charrettes de la même;`opèce que celles qui sont figurées sur   en ce moment. Il n'y a pour le passage des rivières d'autre

le roc i de Soulick• bien connu, ** mais à la place de cha-   moyen que des bacs, formés de trois ou quatre troncs d'arbres

meaux '   y finies atteler des chevaux à la manière mongole,   creusés et attachés ensemble, et qui ne supporteraient pas le

c. A. d. à l'aide d'une longue pièce de bois qui pass ,;en travers

des hrtgtcards. pour les soutenir, et dont les (leu,   ts sont
relcvés jusqu'à la selle sur le dos du cheval', où le-piostillon a déj I pris place. Comme cette perche naturellement lui comprime le ventre, il est clair que cette façon de voiturer est

* Parmi les voyaera célèbres, qui ont raconté leur visite A Maïmatchin, fluas nommerons I. Klaproth, Archiv far asiatische Litei'atnr. St. Petersburg. 1910, p. 213-220. M. A. Castrén, Resor och forskningar (voyages et ranches). Helsingfors, 1855, T. II, p. 406-409 et G. Kennan, Sibirien. Sh'ckholm 1890.

** Voir la planche qui sert de frontispice à l'ouvrage déjà cité:. Inscriptions de l'Iénisséï:,. Helsingfors 1889.

poids d'une voiture tant soit peu lourde. Pour passer l'eau;

sur un tel bac, voici comment oli•.a'y'   d:. Le bac est amené".

à l'autre rive du fleuve par des çh   que l'on tient par la

queue et -que 'l'on fait traverser à la nage à -force de cris et de coups dé fouet Chaque se durant notre trajet j'achetais pour 3 rolfbles un mouton ponr le repas de nos gens. Une fois nous assistâmes, dans le*oisinage d'une station, à un service religieux b3nddhique dans -une. yourte convertie en un temple.. Des Mongols n ops offriré o :5 t,thé et firent entendre lermarmottage et les sons lam • niables de leur musique, qdrexéeutaientavee des tambours, des coquillages, des instruments à vent,4des clochettes et des assiettes.

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