National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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Inscriptions de l'Orkhon : vol.1 |
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on en bois, avec des églises à colonnade de marbre, de ra-
vissantes maisons de campagne etc., maision it par
s'attendre. à yitr- des rues pavées; c'est là un • xe que au deldékathfinnenho, aucune ville sibérienne ne peut s'accorder. Pareontre Maimatchin est-entouré de hautes murailles, percées sur chaque côté d'Une porte, que l'on ferme à
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une torture bucoup plus grande pour lui que pour sa mon4ur __FF
.:aussi change-1 ÿon' de chevaux à 'chaque relai, ordinaireme 'quitte fois;' 1*effetst3emballés dans de petites caisses fure
chargés sur les,'dos des' chevaux,-Ai • portaient encre les sacs
contenant des tics de pain sel;, pour• le cric seul,'. H•f3llut
louer une chitilrëtite à part, et chaque bête de sommi•était
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l'entrée* la n}it D'étroites ruelles débouchent dans les conduite par son cavalier. Quelques jours déjà avant notre
andes ''rues, t rit bordées ,des deux cOt de maison en départ, le commissaire de la garde-frontière à Kiakhta avait
,.. *terre glaise, dont la de du côté de la ru@he ordinairement f ,pédié un courrier pont annoncerï notre arrivée et, prévenir
plus élevée, est riché eut ornée de ciselures, de peintures et les autorités. Ainsi,~ nous trouvâmes à chaque stati4 trois
de lieurs, comme il sied à une ' ' e de l'Empire du milieu. tentes de feutre• d>9 sées s1 r le gazon frais. Autour de roue,
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Elle n'a au reste gnee 3000 habit us Chinois et appar- verture laissée ait i mettde "luune de ces tentes on avait plat'
tenant an sept. matlâûlin, vu cirre dans cet empire il n'est pas ' une grande étoile'faite d'étoffe rouge; d'était la yotirde d'honneur,•
permis la« femmes de fra
lorsqu'on entre à Maimal'ch'
rait se croire transporté de
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..,la giinde muraille*. Aussi clans laquelle des Mongols à genoux nous invitetent à entrer.
venant de Kiakhta, on pour- •,I "iOn 'Ar avait étendu des tapis~ ►►feutre, sur lesquels nous de-
ou deux mille ans en arrière, • vioris 'nous asseoir. Au milieu'' d la tente sous l'ouverture
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aux temps d'ott datent les antiques monuments de l'A>* où par o sort la' fu}née, on avait préparé du bois ou bien un
traie, qui forment le but de nos explorations. Notre passag tas de fiente séç1 a pelée »argal», et qui partout en Mun-
à Maimatchin nous à d'un coup mis, dans les dispositions les 'golfe 'sert aie combitstildt. De l'autre côté du foyer, dans •la'
plus favorables pour la continuation de notre voyage, en ce . partie de la te qui faisait face à l'entrée, on avait déposé
que nous avons trouvé la limite ou, pour mieux dire, le cadre , sur un escabeau des aliments, composés de fromage et de thé ,,ter
du tableau, dont les différentes parties se déroulent par degrés'; êlé avec du le; nous préférions nous en tenir it nos!' fi~
devaif`-nos yeux, et dont les mort ents de 1 Orkhon doivent - ropres comestib e epuis Kiakhta jusqu'à ( ga nous avions •'
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fo u rr l'arrière-plan. pour compagnons de voya e deux employés subalterne `inotlr '',••
' ` A Kiakhta j'eus la bonne une d'engager à notre ser- ls, chargés de certifier igue nous étions bien les personna e ' NIA tr,-
vice l'interprète mongol, qui ..avait accompagné Jadrintzeff dans "annoncés d'avance par le courrier, et désignés dans lâ p ',' 114 ''
son expédition l'année auparavant et pouvait ainsi à prétent rojna», autrement dit: le permis de poste. Notre ecern
me servir de guide. Le mimais état des routes en Sibérie, composait en tout de 20 postillons, dont quelq~uc,t sd1TVe1it
et les pl abondantes, que nous avions essuyées après notre • étaient des femmes, et de 30, chevaux. A chaiete ` n nôus.`
départ I pntsk, avaient fait d'affreu' •ts dans mes ba- avions à payer en frais .de pute 3 roubles d'argent par char `4
gages, et il fallait nécessairement les é .avant de franc" - rette, et les relais étant au nombre de 12, cela nous faisait '11`"
définitivement la frontière chinoise. J'avais d'ailleurs encore.- ti" une dépense totale de 72 roubles pour le trajet de Kiakhta à
prendre des arrangements a Troftskosavsk en vue de renfoi 1, Ourga. Le transport des bagages ne chute rien, quel pie toit •
ma caisse. Nous fûmes ainsi amenés à nous arrêter dans cette le nombre des chevaux employés;_ à cet effet, Dn ne voyyne '
ville 'tl¢e jours, c. à. d. du 14 au 25 Juillet, jour de notre jamais pendant la nuit, et ; Win' nci nions claillrde
dépa ' mur la Mongolie. lune, il aurait été aussi dt creux que difficile de travevtt,
Le trajet jusqu'à Ourga, chef-lieu de la Mongolie orien- , une rivière de nuit; les ponts sont chose'•rare, même suf~.
tale, se fit en poste mongole. A cet effet nous louâmes deux route postale qui: ,de Kiakhta à Péking, et que nous suivi! i. -t,
charrettes de la même;`opèce que celles qui sont figurées sur en ce moment. Il n'y a pour le passage des rivières d'autre
le roc i de Soulick• bien connu, ** mais à la place de cha- moyen que des bacs, formés de trois ou quatre troncs d'arbres
meaux ' y finies atteler des chevaux à la manière mongole, creusés et attachés ensemble, et qui ne supporteraient pas le
c. A. d. à l'aide d'une longue pièce de bois qui pass ,;en travers
des hrtgtcards. pour les soutenir, et dont les (leu, ts sont
relcvés jusqu'à la selle sur le dos du cheval', où le-piostillon a déj I pris place. Comme cette perche naturellement lui comprime le ventre, il est clair que cette façon de voiturer est
* Parmi les voyaera célèbres, qui ont raconté leur visite A Maïmatchin, fluas nommerons I. Klaproth, Archiv far asiatische Litei'atnr. St. Petersburg. 1910, p. 213-220. M. A. Castrén, Resor och forskningar (voyages et ranches). Helsingfors, 1855, T. II, p. 406-409 et G. Kennan, Sibirien. Sh'ckholm 1890.
** Voir la planche qui sert de frontispice à l'ouvrage déjà cité:. Inscriptions de l'Iénisséï:,. Helsingfors 1889.
poids d'une voiture tant soit peu lourde. Pour passer l'eau;
sur un tel bac, voici comment oli•.a'y' d:. Le bac est amené".
à l'autre rive du fleuve par des çh que l'on tient par la
queue et -que 'l'on fait traverser à la nage à -force de cris et de coups dé fouet Chaque se durant notre trajet j'achetais pour 3 rolfbles un mouton ponr le repas de nos gens. Une fois nous assistâmes, dans le*oisinage d'une station, à un service religieux b3nddhique dans -une. yourte convertie en un temple.. Des Mongols n ops offriré o :5 t,thé et firent entendre lermarmottage et les sons lam • niables de leur musique, qdrexéeutaientavee des tambours, des coquillages, des instruments à vent,4des clochettes et des assiettes.
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