IIIF Color HighRes
National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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| Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 |
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Citation Information
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LA SCULPTURE A L' ÉPOQUE DES RAN 27
Un thème qui revient à maintes reprises (fig. 77,107, 129, 1268),
mais sur le sens duquel on n'est pas bien fixé, nous montre une habitation à deux étages ; en haut est assise une femme entourée de ses servantes ; en bas est un personnage dont l'importance se marque à sa taille plus grande que celle des autres hommes; le plus souvent il reçoit des visiteurs qui se prosternent devant lui ; en dehors de la maison est un arbre aux branches entrelacées au pied duquel sont un char et un cheval dételé. Parfois la scène de l'hommage rendu au personnage assis se présente dans un cadre un peu différent (fig. 150, 152, 170, 1219, 1225, 1232, 1258, 1264 en bas).
Dans une des représentations de la maison à deux étages avec femmes en haut et hommes en bas (fig. 117), nous assistons manifestement à un repas. L'artiste nous fait voir toute la préparation des mets et il a dessiné aussi l'orchestre qui égaie les dîneurs. Ces
scènes de cuisine et de musique sont nombreuses (fig. 76, en bas à droite ; 104, en bas à droite ; 149, 151, 156 en bas, 158, 160, 163, 1223, 1224, 1226, 1270) ; il s'y joint souvent des jongleurs et des danseurs qui complètent la fête.
Non moins fréquentes que ces réjouissances sont les chasses où l'on voit le gibier poursuivi par les chiens, tandis que les veneurs marchent paisiblement portant leurs armes ou chargés de leur butin (fig. 50 en bas, 161, 162, 176, 1222, 1237, 1260).
Il est possible que, dans les banquets et dans les chasses, le
sculpteur ait voulu rappeler quelques souvenirs joyeux de la vie du défunt ; rien cependant ne l'indique expressément. Au contraire, dans les cortèges qui se déroulent le plus souvent au bas des pierres gravées (fig. 75,105, 108, 111,113-114,115,116,120, 121,127, 128,129, 135), et dans des combats (fig. 109,136,140), il est certain que nous avons affaire à des scènes où le mort joue le premier rôle, en sa qualité, semble-t-il, de sous-préfet. Ces dernières scènes sont donc peut-être celles où le sculpteur s'est le moins inspiré de modèles préexistants et où il a cherché à traduire sur la pierre les spectacles
mêmes qu'il avait sous les yeux.
En passant en revue les sujets le plus fréquemment traités par les sculpteurs du Chan-tong, on ne peut manquer d'être frappé de
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