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0050 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / Page 50 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000254
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36   MISSION DANS LA. CI11NE SEPTENTRIONALE

gistre supérieur, le cavalier qui galope), nous nous trouvons en présence d'une partie si abîmée de la pierre, que nous devons laisser dans l'incertitude la question de savoir si les Chinois ont connu l'usage de l'étrier dès le second siècle de notre ère.

En plusieurs autres occasions, cependant, nous voyons mieux ce que le sculpteur a voulu figurer. Nous apprenons à connaître les diverses sortes de chars ; ils étaient tous à deux roues, mais les uns étaient tout ouverts et simplement surmontés d'un dais (fig. 105, fig. 108, etc.) qui, pour les personnages les plus importants, était rattaché par les quatre coins à la caisse du char (fig. 105, le char du milieu ; fig. 118, en haut à gauche ; fig. 129, en bas à droite ; etc.) ; d'autres chars sont munis de deux planches d'appui latérales (lui cachent les occupants à droite et à gauche (fig. 77, 107 et 129, le char dételé au pied de l'arbre ; fig. 131) ; d'autres véhicules sont entièrement fermés (fig. 75, en bas à gauche ; fig. 113, second registre, à gauche ; fig. 133, en bas à droite) ; ils paraissent avoir fréquemment servi pour (les femmes ; cependant l'un d'eux est celui du philosophe Lao tseu (fig. 137, à droite) ; d'autres chars enfin, qui doivent avoir été affectés au transport des bagages et des serviteurs étaient recouverts de nattes posées sur des arceaux de bois (fig. 75 en bas à droite ; fig. 76, en bas, au milieu ; fig. 113, second et troisième registres). On attelait parfois des boeufs (fig. 76), mais c'étaient le plus souvent des chevaux qui tiraient les chars, soit qu'il n'y en eût qu'en, ce qui était le cas le plus fréquent (fig. 108, etc.), soit qu'il y en eût deux (fig. 46, en haut ; fig. 77, en haut, à droite ; fig. 137, en bas, à gauche), ou trois (fig. 131, en bas), ou quatre de front (fig. 45, en haut, à gauche ; fig. 1232, en bas). Le harnache-nient des chevaux comportait une sorte de demi-collier ou (le joug à travers lequel passaient les rênes fig. 108) qui exerçaient ainsi sur la bouche (lu cheval une traction de bas en haut ; quoique ce ce collier fût fixé aux extrémités des limons (fig. 107), il ne servait point à tirer le char ; sf)n rôle parait avoir été, d'abord de soutenir les rênes, puis d'empêcher le char de plonger en avant, enfin de permettre au cheval de faire obliquer le char vers la droite ou vers la gauche. L'effort de traction du cheval portait sur une sangle qui