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0301 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 / Page 301 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000254
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ADDENDA   -   -28i

j , dès sa jeunesse, eut un naturel doué de piété filiale ; quand il n'avait encore que cinq ou six ans, s'il avait quelque mets doux et excellent, il ne se permettait jamais d'en manger seul et commençait (l'abord par en mettre dans la bouche de son père ; quand celui-ci était sorti, il attendait son retour pour manger ; lorsque son père tardait à revenir, il s'appuyait contre la porte et pleurait en attendant sa venue ; quelques années plus tard, son père étant mort, Tchao Siun pensa constamment à lui et maigrit de chagrin tout comme s'il eût été un homme fait ; gémissant, pleurant et poussant des cris de douleur, il se tint à demeure auprès de sa tombe; ses voisins et ses parents le louaient avec admiration et sa renommée se répandit et fut éclatante. Au temps de l'empereur Ngan (107-125 p. C.), de la dynastie Han, il parvint à occuper la charge officielle (le che-tchong 1 4 ».

Il est très probable que le graveur a représenté le jeune Tchao Siun au moment où il fait passer sa nourriture de sa bouche dans celle de son père ; on pourrait donc proposer de compléter la lacune

du cartouche en lisant :' T J 1., x.

P. ?08, 1. 1-6. — Tout récemment, dans une note intitulée The Cltinese battle of the fishes (dans The Open Court, June 1913, pp. 378-381), B. Laufer a proposé une explication nouvelle ; selon lui, la première pierre des chambrettes postérieures représenterait dans son registre supérieur le royaume sous-marin du dieu de la mer; ce dieu serait figuré avec toute son armée aquatique au moment où Siu Fou, envoyé par Ts'in Che houang ti à la recherche des îles des bienheureux, vient lui demander la drogue d'immortalité (cf. Sseu ma Ts'iun, trad. fr., t. II, p. 152, n. 1). Cette hypothèse fort ingénieuse ne me parait pas cependant devoir être nécessairement préférée à celle que j'ai faite moi-même en reconnaissant le dieu du Houang ho dans la divinité que B. Laufer considère comme le dieu de la

mer.

P. 250-252. Dans un article intitulé Beiträge zur Kenntniss der

Ilan-Shulptut•en (dans T'oung pao, juillet 1913),M. Herbert Mueller

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