L'abondance de stûpa autour de Hadda et les observations que leur mise au jour a suscitées m'ont inspiré le texte de ce volume, au cours duquel une première partie analyse les lignes, l'ornementation et la construction de ces édifices, et une autre lés considère incorporés à leurs sites respectifs!. Par conséquent je ne vise qu'à les décrire, ainsi que les sites voisins, sans pouvoir étendre mes observations aux autres édifices du Gandhåra qui, en apparence, sont les mêmes que les nôtres, mais qu'il m'eût fallu exhumer moi-même pour trouver dans les ornements encore conservés, ou parmi les décombres et la maçonnerie, les éléments d'une comparaison.
Pour bien définir les sites de Hadda tels que les fouilles les ont trouvés, les dessins ont été multipliés et j'en eus donné encore un plus grand nombre si des événements imprévus ne m'avaient éloigné de la localité au moment le plus inopportun. J'aurais en effet tenu à ne négliger aucun détail intéressant le caractère des stûpa comme de leurs ornements, afin qu'après leur destruction possible, mes descriptions pussent suppléer à leur disparition.
Ces reproductions, du fait de leur rigidité géométrique, ne sont pas rigoureusement identiques aux monuments, mais elles offrent, sur une photographie, l'avantage de la netteté. D'ailleurs, il ne m'a pas paru nécessaire d'attribuer une grande importance aux imperfections de nos édifices ou de leur ornementation; car si leur ossature de maçonnerie est exécutée avec soin, on n'en saurait dire autant du recouvrement de stuc visiblement négligé partout. Il est incontestable qu'aux yeux des artisans ou artistes auxquels l'ornementation est dévolue, la ligne générale de l'édifice, seule, compte ; et dans l'exécution des bas-reliefs, les canons, pour eux,
I. La deuxième partie, rédigée de manière que la description de chaque stupa soit indépendante de celle des autres édifices, a été notablement réduite, ramenée aux observations m'ayant paru indispensables.
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