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Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 |
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k. Fantaisie dans l'exécution, aboutissant å l'introduction des grotesques dans le décor architectural; 1. Adaptation de la niche aux lignes architectoniques ;
DESTINATION DES STUPA. - MANUSCRIT PAPIER D'ÉCORCE) - MONNAIES Comme Ch. Masson, A. Foucher [8, pp. 47-50] considère certains stupa comme des monuments funéraires. Il fait remarquer que l'usage s'était transmis, dans l'église bouddhique, d'en élever sur les cendres des grands docteurs. Un moine ordinaire peut avoir son tertre, mais il y a une différence, selon Yi-tsing, entre le stupa d'un homme ordinaire et celui d'un personnage de distinction. Entre gens de même catégorie, la différence se réduit å une question de dimension : la taille est proportionnée au mérite. A Balkh, Hiuen-tsang, rencontrant plusieurs centaines de ces stupa extrêmement rapprochés les uns des autres, apprend que ces monuments ont été élevés par les fidèles en l'honneur de moines décédés, mais ce privilège est réservé aux seuls saints dont la mort avait été accompagnée de circonstances merveilleuses. Examinant les raisons qui inspiraient l'édification des stupa, A. Foucher attribue différentes destinations å ces derniers. Il serait superflu d'entrer ici dans le détail des remarques auxquelles cet auteur se livre å ce sujet ; retenons simplement ses conclusions montrant le stupa comme un monument funèbre, un ex-voto, un reliquaire, un cénotaphe, un mémorial, devenant insensiblement « le monument å tout faire, l'édifice religieux par excellence, dont le culte est une inépuisable source de mérites ». Voilà comment s'explique le nombre considérable de stupa rassemblés dans nos fondations bouddhiques de Hadda. Fa-hien fait déjà remarquer qu'il en existe prés d'un millier « élevés en l'honneur de saints et de sages solitaires », dans le seul district de Nagarahåra. Plus de 53o de ces édifices ont été exhumés par nos fouilles. Naturellement, malgré le souci qui nous animait de les conserver, quelques-uns d'entre eux ont été éventrés, soit par mégarde, au cours du travail de terrassiers inattentifs, soit intentionnellement, quand l'édifice était trop dégradé, afin d'y chercher les reliques qu'ils pouvaient contenir. Les résultats de ces investigations n'ajoutent rien aux observations précédentes. Laissons de côté les grands stupa fouillés, voici un siècle, uniquement en vue d'en extraire les reliques que Ch. Masson a inventoriées. Nous constatons que certains des petits édifices étaient destinés à protéger des poteries cinéraires, comme par exemple TK, 23 et TK, 43. Ces poteries étaient toutes du même modèle, quels que fussent l'endroit et les conditions dans les- | ||||||||
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