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0183 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / Page 183 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000277
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175 —

est superposé. Il en corrige la direction, étant un peu oblique à la sienne, et ce serait bien une dégradation accidentelle de la plate-forme qui aurait imposé cette superposition d'escaliers, car elle-même est consolidée d'un mur irrégulier et épais, en béton, dont aucune autre cause ne justifie la présence. Pour la même raison peut-être, le dernier escalier I b avait été lui-même enrobé dans du béton. Il n'en reste plus que deux marches, la partie supérieure ayant été démolie par les fouilles attribuées à Cavagnari. Ces dernières ont également détruit les édifices qui se dressaient sur le parvis C, I b ; car des restes de stupa sculptés, des socles en pierre également sculptés, ont été trouvés en cet endroit et semblables, au dire des indigènes, à ce que les fouilles antérieures avaient exhumé.

Une marche opposée à l'escalier permettait de sortir de ce renfoncement. Après l'avoir franchie, on descend vers l'Est une pente atténuée par de larges marches inclinées, suscitant cinq gradins aboutissant å un fond, face à un endroit où s'arrête l'a-pic. C'est là que devait se trouver la porte d'entrée du site, mais il n'en subsiste plus rien.

La dernière marche passée, commençaient les habitations, par une grande salle toute droite, en couloir, remontant la pente vers l'Est, pour finir au petit plateau terminal couronné de trois piéces dont deux parallèles, étroites comme la précédente.

Des sondages effectués sur les gradins ont mis à jour en a et b, des poteries cinéraires enfouies dans le sol. L'une d'elles portait une inscription autour du col I.

Les grottes étaient ouvertes et échelonnées comme toujours, au pied du front vertical, à mi-pente de la colline.

STUPA C, I.

Côté : 9 m. 05. Stupa démoli jusqu'à la moitié de son premier corps carré. Les pilastres sont espacés de o m. 95 ; donc l'édifice devait en avoir dix. L'escalier est entièrement démoli, mais les pierres de taille restées en place permettent de lui assigner une largeur de trois métres.

Dans ce stupa principal s'en trouve un autre, plus ancien et de même orientation, qu'il recouvre d'une épaisseur de 1 m. 3o de maçonnerie. Ce dernier était dépourvu de pilastres ; la surface était badigeonnée à la chaux. La périphérie, au lieu d'être construite comme l'autre, en schiste, l'était en béton.

Une excavation pratiquée au milieu de l'édifice n'a rien révélé. D'ailleurs, il était démoli trop bas et le niveau des reliques, s'il en contenait, avait été dépassé.

Dans le déambulatoire, les milieux des façades du stupa étaient marqués d'une dalle de schiste carrée, scellée dans le stuc, constituant un revêtement commun à la plate-forme et au stupa. Au-dessous de ces dalles rien n'a été trouvé.

ESCALIER C, I b. (II, pls. 28, 29.)

L'espace fermé, entourant la façade antérieure du stupa principal, est anguleux. Au milieu, devait s'élever un stupa de petite taille, en pierre sculptée, dont quelques débris ont été trouvés à cette place. En outre, des colonnes se dressaient certainement le long des murs, car le socle de l'une

I. Cette inscription, parvenue à E. Senart à son décès, a été égarée.

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