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0041 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / Page 41 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000277
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qui n'est jamais qu'indiquée. D'ailleurs, sa signification se perd peu à peu, car sa surface au lieu d'être ornée d'une spirale, arrive à n'avoir qu'un sillon interceptant l'arête. Au centre est placé un point. Ce dernier est parfois remplacé par un ou trois pétales allongés ou arqués, encore par deux sillons opposés, séparés par un autre vertical comme des parenthéses (fig. 8, n, o). Au Nord du stupa principal TK, 68, l'arête des corbeaux était renforcée d'un trait rouge qui, au niveau des entailles, esquissait une volute, et c'est d'ailleurs cet ornement qui explique leur forme.

A leur partie supérieure, ces corbeaux se terminent par un avancement, congé et listel, donnant le profil du pylone égyptien. Sous ce dernier, un ou deux traits déterminent des bandeaux longitudinaux, unis, ou décorés à la pointe, de rinceaux, de chevrons, de dents de scie, etc.

ENTABLEMENT.

La hauteur de l'entablement est également sans relations avec les autres parties du stupa. Comme celles-ci, il varie non seulement d'un stupa à l'autre, mais encore, dans un même édifice, d'un étage au suivant.

Un des entablements les plus classiques nous est donné dans B, 12. I1 débute par une architrave, puis, en saillie, vient la frise; un avancement en congé fait suite. Ce dernier supporte une série de consoles portant une plate-forme sur laquelle reposera le corps suivant, carré ou cylindrique, toujours en retrait de dix à douze centimétres. Cette plate-forme, invariablement biseautée à son extrémité, dépasse légérement, d'un centimètre ou deux seulement, le niveau de la base ; un petit congé profond, non circulaire, mais à angle obtus adouci, la sépare des consoles ou modillons. Sur un géométral, ces dernières apparaissent comme des denticules donnant à l'édifice un caractère dorique et la plate-forme remplit l'office du larmier. Les consoles dans tous les stupa de petite taille et, quelle que soit celle-ci, ont environ sept centimètres de haut. La plate-forme a neuf centimètres d'épaisseur, le congé qui les sépare deux et demi. Ce sont les seules dimensions à peu prés invariables.

Lorsque architraves et frises, pour la commodité de la construction, se trouvent sur un même plan (P. 8 et B, 7), un mince filet en relief les sépare. Mais elles sont souvent confondues et c'est alors l'architrave qui porte l'ornementation généralement réservée à la frise.

Dans B, 14, la frise est très en saillie sur l'architrave et le congé supérieur s'y raccorde par un quart de rond. Le stupa TK, 46 montrera un renversement dans l'ordre de ces éléments, l'architrave sera en congé et au-dessus d'elle un quart de rond la raccordera à deux bandeaux en saillie.

L'entablement complexe de B, 3o (fig. 14, j) s'inspire du précédent ; toutefois, au quart de rond est substituée une doucine et les bandeaux qui font suite ne sont pas plats et verticaux, mais creux et obliques, déformation vraisemblablement due aux affaissements du stuc encore trop mou au moment oú ces moulures ont été modelées. Une pareille déformation est d'ailleurs fréquente, surtout dans les moulures des niches, plus fines que celles-là.

Fréquemment, l'entablement est réduit à une architrave en congé, plus ou moins haute.

L'entablement est souvent dépourvu de consoles, mais c'est surtout le corps carré inférieur qui supporte cette omission, n'étant considéré que comme un soubassement dont le but évident est de rendre plus visibles, en les surélevant, les deux étages qui font suite.

En somme, l'analyse des lignes architecturales du stupa le montrent comme un mélange corn-

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