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0165 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / Page 165 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000277
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- IS7 —

L'entablement est constitué par de nombreux ressauts. L'un d'eux porte en creux des empreintes faites à l'ébauchoir, comme dans la frise de B, 14 (fig. 14).

Les modillons (fig. 8) sont presque tous brisés. Ceux qui restent, ainsi que les fragments de ceux qui ont été trouvés dans les décombres, les montrent variés, d'un type très curieux, généralement zoomorphe avec prédominance de la tête d'éléphant, très stylisée, tendant vers un grotesque anthropomorphe (II, pl. 38 a, c). La figure 137 ne montre que l'ossature schisteuse de ces modillons.

Les étages qui font suite ressemblent å ceux de tous les stupa, leurs bases sont alignées chacune sur les parois des corps inférieurs qui précédent. Les pilastres sont partout au nombre de douze. L'entablement du deuxième corps rappelle celui du premier, les consoles également grotesques sont å om. 18 les unes des autres et quelques-uns des chapiteaux plus grossièrement exécutés que les précédents, ne sont pas moins intéressants (fig. 8, g, h, i, j).

Le troisième corps est plus trapu.

Toutes les consoles (fig. 8, p à 0 avaient un support constitué par deux lamelles de schiste accolées, surmontée d'une autre, transversale, disposée en abaque.

Comme le précédent, ce stupa est placé dans une cellule communiquant avec la chambre K, 29. Il n'est pas bâti rigoureusement au centre, mais un peu au Sud.

Dans le mur Nord étaient réservées trois niches : b, c, d (voir plan). La première possède encore un trône de o m. 5o surmonté d'un Bouddha en méditation dont la tête atteint le niveau de la deuxième plate-forme du stupa. Il est flanqué de deux statues en mauvais état ayant o m. 90 de haut, que l'on ne saurait attribuer å un Bouddha en marche, mais qui pourraient être celles de donateurs.

Dans le mur du fond, et l'occupant sur presque toute sa largeur, s'ouvre une grande chapelle å laquelle on accède par deux gradins. Dans la chapelle un trône est surmonté d'un grand Bouddha en méditation. Le trône est å peu prés à hauteur de la première plate-forme du stupa.

A ce niveau s'enfonce un autre gradin, large d'un métre, comme le trône. Il y avait dans cette niche d'autres personnages, mais tout est si dégradé qu'il n'en reste même plus trace.

Vers l'extérieur, le mur est épais de 4 m. 8o, renforcé en cet endroit d'un soutènement carré élevé å la jonction de l'atrium et du monastère.

STUPA B, 31. (II, pl. 12, f.)

Côté : 2 m. 80. Stupa appartenant par sa forme à la série B, Io- B, 14, avec niches trilobées s'arc-boutant légèrement sur des pilastres trapus et doubles. Les chapiteaux des pilastres ronds supérieurs, ne sont pas campaniformes, mais corinthiens, et leurs pierres de taille sont différentes de celles trouvées jusqu'alors, parce que formées d'une saillie en caréne surmontée d'un bandeau.

L'architrave porte un ornement variable selon les faces : dans l'une c'est un chevron dont les angles sont occupés par une fleur å quatre pétales s'y inscrivant et coupée en son milieu par les bordures de l'architrave ; sur une autre face c'est un rinceau sommairement exécuté ; ailleurs, ce sont des lignes ondulantes.

Les modillons sont variés. Le plus souvent ils appartiennent au type bulboïde ou au type

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