National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0020 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / Page 20 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000277
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

 

- I2 -

Kalan, y mirent au jour les trois chambres TK, 112, 128, 129, les avancements TK, 76, 77, les stupa de TK, 21, déblayèrent l'escalier et le coin Nord-Ouest du stupa TK, 68 et, sans succès, naturellement, remuèrent dans le coin A, les déblais contemporains du passage de Cavagnari. Leur exploitation dut être suspendue après quelques jours de fouilles fructueuses, mais les quelques résultats obtenus autorisèrent A. Foucher å établir la similitude des productions artistiques gréco-bouddhiques, réparties de Djelal-Abad à Rawal-Pindi [i3, 18o].

Un indigène de Kaboul, inspiré par les premières découvertes de A. Foucher et A. Godard, approfondit jusqu'au sol le puits ouvert par Masson dans le stupa TK, 68 et en retira une dalle de calcaire gréseux blanc (renseignement spontanément donné par les indigènes).

En 1925, A. Foucher, après m'avoir conduit dans le Kapiça, me fit parcourir rapidement les environs de Djelal-Abad et au début de 1926, je résolus d'aborder Hadda et d'y entreprendre mes fouilles en continuant le Tapa-Kalan déjà commencé.

La même hostilité dont avaient souffert mes devanciers m'en écarta. Mes chantiers furent détruits, mais un châtiment sévère des coupables autorisait l'année suivante mon retour dans cette localité. Au cours de l'hiver 1926-1927, de décembre à juin, le Tapa-Kalan fut presque entièrement fouillé. Il ne restait plus à déblayer que les abords du stupa TK, 141 quand les chaleurs m'éloignèrent du pays. L'hiver suivant (1927-1928), de décembre à mai, douze autres stations bouddhiques, dont les six importantes de Bagh-Gal, Gar-Naô, Pratés, Chakhil-i-Ghoundi, DehGhoundi et Tapa-i-Kafariha, furent retournées, à l'exception cependant de la dernière oú un travail encore plein de promesses peut être accompli à ses extrémités Nord et Sud.

Indépendamment des sites ci-dessus, il en reste encore, avons-nous vu, prés d'une vingtaine å explorer aux environs de Hadda ou de Djelal-Abad, jusqu'à Sultanpour.

En somme, les relations des pèlerins chinois signalant le pèlerinage actif que les reliques de Hadda suscitèrent, les indications de Ch. Masson au sujet des « idoles » trouvées prés du village, les recherches de Simpson datant du passage de Cavagnari, les premiers résultats des sondages de Foucher et Godard, les renseignements recueillis auprès des indigènes, l'examen du terrain comme l'étendue des ruines, constituaient une surabondance de promesses m'engageant à diriger mes efforts en cet endroit et à le préférer aux autres. En outre, il offrait l'avantage, dans l'état de mes ressources, d'être d'un accès et d'un ravitaillement aisés. Le seul inconvénient résidait peut-être dans l'état d'esprit de la population, mais un peu de ténacité eut raison de cet obstacle. Enfin son importance permettait d'amortir, par un long séjour, les frais d'une coûteuse installation et d'autre part d'expérimenter une fois encore ma méthode de sondages et de fouilles qui avait fait ses preuves ailleurs.