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0026 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / Page 26 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000277
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- 18 —

Il se compose de deux corps carrés superposés, en retrait l'un sur l'autre, puis de deux corps cylindriques disposés de la même façon. Venait ensuite le dôme ; mais comme en aucun cas cette partie du stupa n'était conservée, nous n'aurons pas å nous en occuper autrement que pour mentionner les observations que pourra suggérer ce qu'il en reste ou celles qu'inspireront les pierres trouvées parmi les éboulements de ces édifices.

Chaque corps d'un édifice comprend :

I° Une base adoucissant l'angle, å la naissance du corps, 2° Le corps proprement dit, 3° L'entablement.

BASE DE CHAQUE CORPS DU STUPA.

La base est toujours en relief; c'est un élément ionique I avec une plinthe de largeur variable, un congé chanfreinant l'arête et, entre les deux, un tore. Celui-ci varie également de hauteur. Quant au congé, il est plus ou moins incliné, voisin parfois de l'horizontale ou de la verticale, suivant que le constructeur ait voulu ou non gagner de la hauteur. Trés rarement, deux de ces éléments simples sont superposés, mais si cela se produit, ils sont toujours en retrait l'un sur l'autre : le deuxième est de taille plus petite, et une scotie ou un sillon les sépare. Tel est le type de base le plus fréquent, au moins a la partie inférieure des stupa. Une autre que l'on rencontrera plus rarement au pied des édifices, mais qui sera de règle dans lias étages médians, est ce que j'appellerai : la base å scotie. Elle se compose de la même moulure que précédemment, mais å la partie supérieure s'allonge un bandeau ou listel plat, plus ou moins large, séparé du congé par le sillon profond, angulaire, dit : grain-d'orge. Mais c'est bien une scotie rendue anguleuse par la rapidité de l'exécution, car en divers endroits, notamment dans TK, 1 et B, 1, le profil de la scotie est respecté. Le côté inférieur est très oblique, voisin de l'horizontale et même horizontal. L'autre, qui se raccorde au listel, est incliné d'environ 45°. Ainsi se trouve constitué un avancement en plateau servant de console ou de support aux ornements adossés å la surface du corps, que ce soient pilastres ou des statues de Bouddha.

Quelques profils exceptionnels se présentent parfois, par exemple en D, 8, oú l'on voit après le congé un dièdre suscitant une arête non chanfreinée. Ailleurs, D, 1 et D, 3, un simple congé fait suite å la plinthe, deux congés se succèdent dans la moulure supérieure de D, 1, et enfin, dans les cas les plus simples, on voit seulement une plinthe dont l'arête est chanfreinée (P, 11).

La base de C, 8 a cela de particulier que la plinthe est très développée en hauteur et qu'un simple congé, de courbes å grands rayons et presque horizontal, la chanfreine.

L'avancement de la plinthe, sur le stupa, qu'elle soit moulurée ou non, est souvent insuffisant pour servir de support aux ornements et ceux-ci la dépassent, empiétant, retombant sur les moulures lorsqu'il y en a. Il arrive même qu'ils recouvrent la scotie pour reposer sur le congé.

CORPS DU STLIPA.

Les parois des corps carrés ou cylindriques sont nues ou ornées de pilastres et de Bouddhas. I. Nous appellerons « élément ionique n, la succession plinthe, tore et congé.