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feuilles latérales qui convergent par la base au milieu de l'abaque. Au pied de la nervure médiane un petit lobe retombe en avant. L'arc formé avec la nervure voisine est strié. Derrière, surgit, en divergeant, une feuille å larges lobes et dont l'extrémité retombe en avant. Les dents des lobes sont reliées deux å deux par des anneaux allant d'une nervure å l'autre et comprimant les sinus. L'abaque est divisé en trois bandeaux, le médian est orné d'une torsade.

7. Il convient de mentionner ici un chapiteau dissymétrique trouvé en place sur le stupa, P, I. La partie supérieure est de la forme courante, mais les feuilles d'acanthes ne sont pas symétriquement placées. Elles prennent naissance å la base du chapiteau et croissent progressivement jusqu'à envelopper les angles ; derrière elles en surgissent d'autres, divergentes, occupant les deux moitiés latérales du chapiteau. Leurs extrémités retombent en un lobe å cinq dents. Au bas, entre les deux euilles inférieures apparaît, très en relief, un fleuron å trois lobes avec une grosse raie médiane. C'est probablement le reste d'un ornement plus important auquel il est, pour le moment, impossible d'attribuer une signification (fig. 5, d).

8. Le stupa B, 3o (fig. 8, e), possède des chapiteaux dont les feuilles d'acanthes sont réduites en hauteur ; la feuille médiane est liée aux feuilles latérales. Au-dessus, cachant le pied des volutes, une large feuille, également trapue, donne un grand lobe retombant en avant. Les volutes sont très relevées et l'une d'elles est ornée de petits triangles en creux, produits par des pressions de l'ébauchoir.

Chapiteaux sans volutes. — La variété de ces chapiteaux est encore plus grande que celle des précédents.

9. B, 14 nous montre (fig. 6, f) la forme la plus simple de ces chapiteaux. Une feuille médiane en occupe toute la hauteur ; elle s'incurve latéralement en deux lobes enveloppant les angles ; des sinus profonds séparent ces feuilles dont les extrémités retombent en avant. Les nervures sont symétriques de part et d'autre des sinus. Le bandeau médian de l'abaque est orné d'une torsade et la base du chapiteau, de chevrons centrés. Une disposition semblable, mais de lignes moins rigides apparaît dans les stupa B, 12 (fig. 6, h), B, 3o (fig. 8, a, b), B, 73 (fig. 6, e) ; ici, un fleuron å cinq branches cache le pli de la nervure principale. (Pour les ornements des abaques et de la base, voir les figures de la deuxième partie de cet ouvrage.)

I o. Reportons-nous au stupa B, 14. La feuille médiane naît au-dessus de la ligne de base (fig. 6, g) ; au-dessous d'elle, divergeant horizontalement, puis se relevant pour envelopper les angles, naissent les deux feuilles latérales indépendantes. Leur point de divergence devait être caché d'un fleuron, car un même chapiteau dans le stupa B, 3o (fig. 8, d) montre cet ornement.

Un chapiteau semblable se retrouve dans B, 73 (fig. 6, b) avec la différence, toutefois, que les pédoncules des feuilles, au lieu d'être rectilignes et horizontaux, sont arqués, et que les courbes des lobes sont moins sévères.

I I. Dans B, 3o, ces chapiteaux ont des feuilles dont les pédoncules divergents sont la continuation de la feuille médiane. De l'angle, jaillit une feuille enveloppant les coins du chapiteau

(fig. 8, f )

12. C'est dans B, 3o (fig. 8, j), que nous retrouvons un chapiteau semblable au no 8 précédemment décrit, mais sans volutes.

13. La grande feuille médiane et ses prolongements latéraux sont cachés å la base par des petites feuilles symétriquement placées ; c'est une disposition commune å B, 73 (fig. 6, d) et B, 3o