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0086 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / Page 86 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000277
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Au milieu de la chambre se dressaient deux stupa jumeaux, ayant 2 m. 3o de côté, reposant sur un socle commun, élevé de o m. 3 j et mesurant 5 m. 39 X 2 m. 45. Chaque face de ce socle était décorée d'une guirlande et de rinceaux peints en noir ou rouge.

Les stupa ont été détruits jusqu'à leur base et n'ont plus que l'amorce de leurs premiers corps å quatre pilastres, séparant des groupes de trois Bouddhas en méditation.

STUPA TK, 22.

(II, pl. 3, c).

Côté : i m. 34. Avec ce stupa, nous entrons dans la série d'édifices orientés sur TK, 68, bien que paraissant indépendants du site central. TK, 22 était presque complet, avec un corps carré et deux cylindriques, dégradés jusqu'aux pierres de taille, portant trois pilastres et un entablement avec frise, architrave et consoles.

Les corps cylindriques n'ont rien de spécial.

La chambre oú se trouve ce stupa mesure 3 m. de côté. Le mur Sud portait une niche profonde mais dépourvue d'ornements.

Une porte, avec seuil légèrement surélevé, donnait accès å la chambre voisine TK, 23.

STUPA TK, 23.

Côté : i m. 4o. C'est le mieux conservé de tous les stupa, au point qu'on peut le prendre comme type. Il a en effet conservé intacts ses deux corps carrés, ses deux corps cylindriques, et l'amorce du dôme.

Premier corps carré ou soubassement : base sans scotie, simplement chanfreinée d'un congé. Trois pilastres de o m. 13 séparent des groupes de trois Bouddhas en méditation, les mains et les pieds voilés. L'entablement est réduit å une corniche et aux consoles précédant la premiére plate-forme

Deuxième corps carré : en retrait de o m. i 3 sur la bordure de la plate-forme. Base å scotie ; trois pilastres séparant des groupes de deux Bouddhas en méditation, sauf au milieu de la façade l'on voit un Bouddha passer une main dans l'encolure du manteau. L'entablement n'a qu'une mince architrave supportant la corniche ; les modillons sont bulboïdes. Aux angles, sont placés des lions et å côté d'eux, émergent, sur chaque face, un guerrier disposé en cariatide et substitué å la première console. Ce sera toujours la place des guerriers dans les stupa.

Les corps cylindriques n'ont rien de particulier.

Le dôme était orné å sa base d'une tresse de feuillage en relief dont les débris se retrouvent parmi les décombres.

La plupart des ornements de ce stupa étaient dorés, on voit encore les traces de feuilles d'or sur les Bouddhas (visages et vêtements), sur les chapiteaux et la guirlande du dôme. Les congés précédant chaque plate-forme étaient peints en noir et les intervalles laissés par les consoles étaient décorés d'une fleur å quatre, cinq ou six pétales. Les surfaces des plate-formes et du dôme étaient décorés de pétales isolés de lotus, répartis sans ordre et exécutés d'un coup de pinceau.

Les fûts des pilastres portaient le symbole en H.