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0063 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / Page 63 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000277
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sont pas forcément sur le bandeau plat de la frise, mais aussi à la manière égyptienne, sur la surface des gorges, des congés ou de bandeaux bombés (B, 5 i).

Les faces du stupa P, 5 ont une ligne brisée en chevrons et à l'intérieur de chacun des triangles est dessinée, au trait ou à l'ocre, une feuille pentalobée, coupée, au niveau des deux lobes inférieurs, par la bordure (fig. 4o, n).

Dans les stupa B, 14 et B, 3o, nous voyons des bandeaux plats ornés d'empreintes en creux exécutées en lignes avec la pointe de l'ébauchoir ou de la truelle, ce qui nous donne au moins la forme de celle-ci, comme je l'ai déjà fait remarquer (fig. 14, f).

Sur des auréoles trouvées en TK, B, se trouvaient des rubans concentriques rouge, blanc et noir. Des fragments de stuc, extraits au même endroit, étaient décorés d'hexagones provenant d'une vaste composition décorative. De larges compositions du même genre ont été découvertes en TK, 121, mais les plaques, très minces, extraites de cet endroit, se sont rapidement brisées sous la seule pression du vent, avant que leurs ornements aient pu être reconstitués.

Nous avons vu les dômes entourés de guirlandes de feuilles. On retrouve celles-ci, mais peintes en rouge ou en noir, à la face des socles qui rehaussent le niveau de certains stupa. C'est en TK, 2I que ces guirlandes sont en meilleur état (fig. 4o, i).

Ces motifs exécutés en relief servent souvent d'encadrement aux bas-reliefs en schiste des stupa B, 12 et K, I ou aux balustrades. Ils s'inspirent parfois de la feuille d'acanthe (TK, 68, B, 12 et

K, I) avec un profil en doucine et le lobe extrême retombant en avant (II, pl. 25, b). Dans le stupa K, 1, une bordure de ce genre était formée par une succession de feuilles bombées, divergentes, réunies à leur base par un noeud duquel se détachaient des tiges portant d'autres feuilles appliquées sur les précédentes et retombant pour protéger une églantine renversée, coupée en son milieu par la bordure inférieure (II, pl. 45, a).

D'autres encadrements, montrant des successions de personnages, perdent le caractère décoratif des précédents ; aussi me semblent-ils devoir être signalés ailleurs (v. fasc. II, les ornements sculptés dans le schiste).

Enfin, à signaler des rais-de-coeur sur le trône des Bouddhas ornant K, 1, et des lignes en frettes, anguleuses ou arrondies, à courbures élancées ou écrasées, dans les revêtements des chambres TK, 116 et 117, comme au pied de la niche TK,

APPLICATION DES STATUETTES ORNEMENTALES AUX ÉDIFICES.

Les ornements en pierre adhérent aux parois des stupa par un tenon en fer cimenté dans leur épaisseur, ou, lorsque cette dernière est trop mince, par un boulon les traversant de. part en part et maintenu par une tête élargie visible de l'extérieur. Nous avons souvent vu ces tenons en place. Malgré leur altération avancée, ils dépassaient encore de six centimètres la surface du schiste auquel la rouille les faisait encore adhérer.

Les Bouddhas de stuc, ceux de grande taille, étaient rendus plus adhérents pas des tenons semblables aux précédents, scellés dans l'épaisseur de la statue.

Le plus souvent, les statues de Bouddha étaient appliqués sur une surface déjà sèche. Pour faciliter leur adhérence, à l'endroit oiI ils devaient être posés, quelques coups de pics préalables dégradaient l'emplacement qui leur était réservé, afin d'y mieux faire prendre le stuc. Lorsque l'em-

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