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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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de \Vai Tcheou), ' Kioung Tcheou, Kongmoon, Sam choui, Wou Tcheou, Canton, Swatow, Amoy, Fou Tcheou, San tou ngao, Wen tcheou, Ning po, Chang Haï, Tchen Kiang, Nan King, Wou hou, Kieou Kiang, Han K'eou, Yo Tcheou, Tchang Cha, I Tch'ang, Tche Fou, T'ien Tsin et Nieou Tchouang. Le service des phares dépend de l'Inspectorat général des douanes maritimes quoique

formant un service spécial avec à sa tète un inspecteurdes côtes.

Orographie

PRINCIPALES
DIVISIONS

Le système montagneux de la Chine prolonge en quelque sorte les trois groupes de chaînes élevéesqui se détachent vers l'Est du massif central de l'Asie,

c'est-à-dire   les

T'ien Chan ou monts Célestes, les Kouen loun qui séparent du désert de Gobi le haut plateau du Tibet, et les Himalayas qui limitent ce même plateau au Sud. Les chaînes de montagnes des dix-huit provinces peuvent être ramenées à trois groupes principaux: les montagnes au Nord du fleuve Jaune qui dépendent de l'A la Chan et comprennent les monts du Kan Sou; la chaîne centrale qui sépare les bassins du fleuve Jaune et du Yang tseu nommée Si K'ing chan, Ts'ing ling (montagnes Bleues) auxquelles Richthofen donne une altitude moyenne de 2.000 m. tandis que d'autres voyageurs estiment la hauteur de ses plus hauts sommets à 4.000 m., Fou nieou chan et Houe Yang chan; enfin au Sud, la chaîne qui sert de ligne de partage entre les eaux du Yang tseu et celles du Si Kiang. Signalons la chaîne des Min Chan, limite septentrionale du Se Tch'ouan, celle de Kieou loung qui sépare le Han kiang du Yang tseu; entre les deux chaînes est percée la trouée faite par le Kia ling

kiang; le Ta pa Chan ou Kiu tiao chan, moins élevé que les Ts'ing

ling, entre le Kia ling klang et le Han Kiang ; le haut plateau de Tch'eng tou, capitale du SeTch'ouan; la chaîne du Chan Toung dont le plus haut sommet est le T'ai Chan dont nous parlons plus loin.

LE   La chaîne Sud dé-

NAN CHAN signée d'une façon

générale sous le nom de Nan Chan et de Nan-ling, souvent appelée par erreur Yun ling dans le Kouei tcheou, et Ta yu ling dans le Fou kien qui ne sont que des passes, forme un vaste sys-

tème orographique du Tong King

au lac Toung ting et du Yun nan au Tche Kiang, dont les plus hauts sommets atteignent à environ 3.000 pieds. Elle sert de limite de séparation des eaux du Yang tseu et du Si Kiang; elle traverse ou borde les provinces du Yun Nan, du

Reclus, Grande Géographie Ill

Kouei Tcheou, du Kouang Si, du Kouang Toung, et se rapprochant de la mer dans le Fou Kien et le Tche Kiang, elle ne permet pas aux fleuves de ces deux provinces de prendre un grand développement et les rend torrentueux dans leur partie supérieure;. cette chaîne a son prolongement et sa fin dans l'archipel des Tchou san. Trois cols principaux permettent de franchir cette

chaîne de montagnes: celui de Kouei ling, entre Kouei Lin, capitale du Kouang si, et la vallée du Siang Kiang, celui de Che ling, entré le bassin du Siang Kiang et celui du Pe Kiang, affluent du Si Kiang; enfin le Mci ling qui met en communication ce dernier bassin avec la province du Kiang Si.

LE   Le T'ai Chan est la plus célèbre des cinq mon-

T'AI CHAN tagnes considérées comme des divinités, « puis-

sances naturistes, écrit Chavannes, qui agissent d'une manière consciente et qui peuvent, par conséquent, être rendues favorables par des sacrifices et touchées par des prières D. Ces cinq montagnes sont: le Song Kao, ou pic du Centre, le T'ai chan, ou pic de l'Est, le Heng chan, ou pic du Sud, le Houa chan, ou pic de l'Ouest, le Heng chan, ou pic du Nord. Le T'ai chan qui n'a qu'une altitude de 1.545 m., est cependant la plus haute montagne de la Chine orientale; elle est au Nord de la ville de T'ai ngan fou, dans la province de Chan toung. Le T'ai chan étant le pic de l'Est, « préside en cette qualité, à l'Orient, c'est-à-dire à l'origine de toute vie. De même que le soleil, ainsi toute existence commence du côté de l'Est ... en même temps qu'il porte dans son flanc toutes les existences futures, il est, par une conséquence assez logique, le réceptacle où se rendent les vies

qui ont pris fin ... il suscite les naissances et recueille les morts » (Chavannes). C'est au sommet et au pied de cette montagne que s'adressaient suivant la tradition depuis la plus haute antiquité les sacrifices fang et chan au Ciel et à la Terre; en réalité ces sacrifices remontent à l'année t to avant J.-C.; le culte de cette montagne est un des plus répandus de la Chine. Dans toutes les villes de quelque importance, on trouve un temple du T'ai chan qui est appelé, soit temple du pic de l'Est (tong yo miao), soit temple de Celui qui égale de Ciel (t'ien ts'i miao), soit enfin « palais du voyage du T'ai Chan (T'ai chan hing kong)>, (Chavannes, qui a consacré

une monographie à cette montagne).

LE   Le mont O-mei ou°Ngo-mei Chan, est situé

MONT O—MEI à l'Ouest de Kia ting fou, dans l'angle

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Vue des montagnes de la Chine à la frontière du Yun

Phot. Oena lo•Coonel lemons

Nan et du Se Tch'ouan

Phot. Curnit•Courtellemont

Chaîne de montagnes au Nord de Li kiang