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Chine : vol.1 | |
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jusqu'à huit sous les Soung. Ainsi donc il serait plus exact, pour désigner un règne, de dire la, « période n K'ang hi que «l'empereur K'ang hi n. L'empereur K'ien loung (XVIII° siècle) avait décidé que les générations de ses descendants seraient distinguées successivement par les caractères »Young, Mien, Yi et Tsai; en
1 826, l'empereur Tao Kouang choisit quatre autres caractères pour les générations suivantes: P'ou, YU, Heng et K'i; enfin
Un mandarin en voyage
l'empereur Hien Foung (9 juin 1 854) ajouta à la liste -les quatre caractères, Tao, K'ai, Tseng et K'i. L'empereur actuel est P'ou Yi, fils de Tsai Foung (prince Tch'oun), né le 11 février 1906, qui a remplacé sur le trône son oncle Kouang Siu, le 14 novembre 1908, sous le none de Siouen t'oung.
LES Les concubines de l'empereur sont désignées
CONCUBINES par les appellations Houang Kouei fei (1'C classe),
Kouei fcz (20 classe), Fei (3° classe), Piiz (4« classe), Kouei jeu (5° classe); le chef des eunuques (il a joué un rôle fort important sous l'impératrice Ts'eu Hi) est le Tsoung kouan t'ai kien, et le sous-chef Je Fon-tseiung konan t'ai kien, tandis que le doyen de ce corps nombreux est le Fou cheou ling t'ai hie,; les servantes du sérail sont des Kong nift.
LES A la tête des princes, vient le prince héritier du
PRINCES trône, le Houang t'ai tseu, puis viennent les
princes de 1'°.classé, Ts'in Wang ou Houo Ts'in wang, de 2e classe, Kinn Wang ou To-lo Kinn twang, de 3e classe, Pei-le (Bei-lé) ou To-lo Pei-le, de 4« classe, Pei-tseu ou Kou-chan .Pei-tseu, les ducs de Ire classe, Fong-ngen Tchen-kouokong, de 2« classe, Fong-ngen Foin kouo kong, de 3° classe, Pou jou pa fen Tchen-kouo-kong, et de 4« classe, Pou-fou pa fen Fou-kono-kong, Généralissime de Ire classe, Tchen kouo Tsiang kinn, de 2° classe, Fou kouo Tsiang Kinn, de 3« classe, Fong Kouo Tsiang kiwi, de 4« classe, Fong ngen Tsiang kilo:. En dehors de ces princes de la famille impériale, il y a huit chefs de familles princières: Li Ts'in Wang, Prince de Li, Joui Ts'in Wang, Prince de Joui, Yu Ts'in Wang, Prince de Yu, Sou Ts'in Wang, Prince de Sou, Tcheng Ts'in Wang, Prince de
Tcheng, Tchouang Ts'in Wang, Prince de Tchouang, Choun Tch'eng Kiun .Wang, Prince de Choun Tch'eng, K'e K'in Kiun Wang, Prince de' K'e .K'in; tous ces princes descendent de' T'ai Tso.0 et T'ai Tsoung,• fondateurs de la dynastie; il y a un neuvième prince le, I Ts'in Wang, Prince de I, qui descend du Prince de I bien, treizième fils de l'empereur K'ang Hi. La Cour du Clan Impérial ou Cour suprême des affaires de la famille impériale est
H CORDIER
le Tsoung Jen fou, dont le président est le Tsoung ling; . puis viennent le bureau impérial d'astronomie, Kin ta tch'an, la Cour suprême du service domestique, 1Vei won fou, les Gardes du corps, Che-wei, etc.
LE CONSEIL D'ÉTAT L'administration métropolitaine qui ET LES MINISTÈRES tempère le despotisme du gouverne-
ment impérial comprend: x ° le Kionn Ki tclz'on, Grand Conseil ou Conseil d'État, « Cour suprême des secrets de l'Empereur », créé en 1932 par l'empereur Young tcheng, composé de « secrétaires suprêmes de l'Empereur » Kionn ki ta tch'en, dont le nombre n'est pas fixé, qui se rendent à tour de rôle à leur Cour dans la ville impériale fermée, à 4 heures du matin, pour délibérer sur les affaires. C'est en réalité le conseil de l'empire et il n'emploie pas moins de soixante secrétaires, Tchang King ou Siao Kionn ki. 2°le Nei ko, Grand Secrétariat ou Chancellerie Impériale, «Salle intérieure», qui comprend quatre Grands Secrétaires, Ta Hio cite ou Tchoung T'ang, dont deux mandchous et deux chinois; on les distingue d'après un des palais, tien, ou une salle du trône, ko qui sont: le Pew kouo tien, « le Palais de la Conservation de la Paix n; le lb en troua tien, «le Palais de la Littérature florissante n; le Won yiizg tien, « le Palais de l'excellente milice n; le Wen ynen ko, « la Salle de la Science profonde n; le Ti jcn ko, «la Salle de la Bienfaisance »; et le Tonug ko, « la Salle orientale n. Sous les Ming, ces Tchoung T'ang étaient appelés Ko Lao, titre que portait Siu Kouang-k'i, le célèbre ministre converti
par Matteo Ricci; au-dessous viennent les Assistants Grands Secrétaires, Hie pan Ta Hio cite. 3° Les Six Ministères ou
'ribunaux Suprêmes », Lion Pou, dirigés par deux Prési-
nts, Chang Chou, l'un mandchou, l'autre chinois, qui étaient: e Li Pou, Ministère des Offices civils; le Hou Pou, Ministère des finances, chargé de l'impôt, du recensement de la population, du cadastre, etc.; le Li Pou, Ministère des Rites ou des Cérémonies, auquel il faut ajouter le Yo-Pou, bureau de la musique officielle qui en est une dépendance; le Ping Pou, Ministère de la Guerre, chargé également de la Marine; le Hing Pou, Ministère de la Justice,
ou des châtiments; enfin le Koung Pou, Ministère des Travaux Publics. A ces ministères il fallait ajouter le Li Fan- Younn, bureau des pays vassaux, ou bureau colonial, qui avait dans ses attributions non seulement les affaires de Mongolie et du Tibet, mais aussi celles de Russie. Après la guerre de 186o, dans le but de traiter les affaires avec les pays étrangers, on créa le 20 janvier 1861, le Tsoung-li Ko kouo Che Won Yamen ou plus simplement
Cellules oit sont enfermés les candidats aux examens littéraires
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