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0070 Chine : vol.1
中国 : vol.1
Chine : vol.1 / 70 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000239
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I

portes; c'est une ville industrielle qui a pris beaucoup d'importance grâce au vice-röi Tchang Tche t'oung.

Siang yang, au confluent du Han et du Pei ho, est le centre du commerce avec le Ho Nan; Lao ho k'eou, à la bifurcation des routes du Chen Si et du' Chan Si, est un port considérable sur le Han qui y devient navigable.

Cha che, sur le Kiang, sert de port à King Tcheou, le marché du coton de cette. région; les Japonais y ont établi une concession à la suite d'une convention signée le 18 août 1898; elle est placée au-dessous du niveau du fleuve et elle est protégée par un mur contre ses inondations; les établissements européens, ainsi que les douanes et les maisons chinoises nouvellement bâties furent détruits dans une émeute qui éclata le 9 et le 10 mai 1898.

I Tch'ang dans une contrée montagneuse, sur les bords du Kiang, rive gauche, est un des quatre ports ouverts aux étrangers le i« avril 1877, en vertu de la convention de Tche Fou; la ville a augmenté en importance depuis l'ouverture de Tch'oung K'ing; la population de la ville et des faubourgs est de 39.800 habitants.

La flore de cette région est riche et variée et comprend la Primula sinensis et le Ckrysanthe»ui,n sinense très commun dans la région; signalons aussi la grande plante grimpante le nieon ma t'eng (Mucuna sempervirens). Le P. Richard nous dit qu'il n'est guère d'habitation au Hou Pé où l'on ne tisse la toile pour l'exportation. On en fabrique une d'un type spécial, appelée Kouang pou; ces toiles sont expédiées, au Se-tch'ouan, au Kouei tcheou et au Yun Nan.

HOU NAN Cette province est limitée au Nord par le Hou

Pé; à l'Ouest par le Se Tch'ouan et le Kouei Tcheou; au Sud par le Kouang Si et le Kouang Toung; à l'Est par le Kiang Si. Son nom veut dire « Sud du Lac A (Toung T'ing). Elle s'étend sur le versant Nord des Nan-ling; elle est montagneuse dans le Sud et l'Ouest; le Nord est occupé par le bassin du Toung T'ing et la plaine basse qui s'étend entre ce lac et le Yang tseu.

Le pays était dans une antiquité reculée connu sous le nom San miao Kouo, « Royaume des Trois Tribus Aborigènes »; il a été annexé suivant la tradition par Tchouan Hiu, le dernier des « Cinq souverains » (2513-2436 avant J.-C.), ce qui n'a pas empêché les empereurs Yao et Choun et Yu le Grand de faire plusieurs campagnes d'extermination contre ses sauvages habitants refoulés vers le Sud et dans les montagnes. Le nom de Hou-Nan (Sud du lac [Toung T'ing]) remonte au règne de K'oublai Khan (XIIIe siècle), mais cette province fut réunie au Hou Pé sous les Ming pour former le Hou-Kouang dont elle a été détachée par l'empereur K'ang Hi; elle compose avec le Hou Pe le gouvernement général de Liang' Hou (les deux Hou); son appellation littéraire est Siang dérivé de la rivière, du même nom.

Le climat est sain et le sol fertile; on cultive le riz, le coton, le thé renommé pour sa qualité; sauf pour le sel, la province se suffit à elle-même pour sa consommation. On y exploite de vastes forêts dont le bois descend par les rivières Youen et Tseu.

La province est divisée en neuf préfectures (fou): Tch'ang cha, Yong chouen, Youen tcheou, Tch'en tcheou, Tch'ang té, Pao K'ing, Yong tcheou, Heng tcheou, Yo tcheou, sans compter 4 tcheou indépendants.

Le centre commercial le plus important est Tch'ang te sur la rivière Youen d'où l'on envoie au Kouei Tcheou et au Se

Tch'ouan les cotonnades du Hou Pe.   •

Yo Tcheou, situé sur le canal qui met en communication le lac Toung T'ing avec le Kiang, ville d'environ 20.000 habitants, a pour port Tcheng lin à un kilomètre du fleuve. Ouvert au commerce étranger par décret impérial du 31 mars 1898.

Tchang cha, la capitale de la province, est une des plus belles villes de Chine, dans un pays riche; on y fabrique des meubles et de la papeterie. Les T'ai. P'ing parurent devant cette ville (1 t septembre 1852) et après l'avoir vainement attaquée pendant quatre-vingts jours, ils furent obligés de lever le siège le

3o novembre.   -

Siang t'an est un grand entrepôt de 300.00o habitants sur les rives du Siang Kiang; Heng Tcheou, au point de jonction des. routes du Kouang si et du Kouang Toung, sur le même fleuve a 20.000 habitants; c'est un lieu de transit.

Cette province a donné naissance, dans les dernières années, à quelques-uns des hommes les plus remarquables .de la Chine: les vice-rois Tseng Kouo-fan, Tso Tsoung-tang et Lieou K'ouen-yi.

KOUANG TOUNG Cette province est limitée au Nord par les

provinces du Hou Nan et du Kiang Si, et au Nord-Est par le Fou Kien; elle est baignée au Sud et à l'Est par la mer; à l'Ouest, elle touche au Kouang Si et au Tong King. Son nom signifie « Est du Kouang A. Elle est admirablement pourvue de moyens de communications par eau grâce aux fleuves de la ferle, de l'Est, de l'Ouest et du Nord, avec les rivières qui en dépendent; il en résulte un mouvement considérable de passagers entre Canton et les villes environnantes.

L'intérieur de la province est montagneux et au Nord une chaîne appelée dans le pays Pei ling intercepte les communications avec le reste de la Chine.

La chaleur dure longtemps; elle est humide et déprimante, quoiqu'elle ne paraisse pas affecter les indigènes, mais elle est peu favorable pour les étrangers.

Les produits naturels sont la soie, le thé, le sucre, le gingembre, le tabac, les noix de betel, l'indigo, le chanvre, et quantité de fruits; il y a aussi un peu de charbon.

La province est divisée en neuf préfectures (fan): Kouang Tcheou, Tchao K'ing, Chao Tcheou, Houei Tcheou, Tchao Tcheou, Lien Tcheou, Lei Tcheou, Kao Tcheou, Kioung Tcheou, sans compter cinq tcheou indépendants.

CANTON La ville de Canton que les Chinois appellent Kouang

Tcheou, capitale de la province de Kouang Toung„est située par 23°8' 9” latitude Nord et 110°56' 30" longitude Est de Paris, sur la rive gauche du Tchou Kiang, ou rivière de la Perle, formée de la réunion, à une dizaine de lieues au Nord-Ouest, des rivières du Nord (Pe Kiang) et de l'Ouest (Si Kiang). D'après les rapports des douanes de 1902, la population de Canton serait de 880.000 Chinois et de 1910, de 900.000 Chinois; cette ville est la résidence du Liang Kiang Tsormg ton, gouverneur général des deux Kouang (Kouang Toung et Kouang Si). Sous le nom de SinKilan, les voyageurs musulmans connaissaient fort bien Canton au moyen âge, car c'était le premier port important qu'ils rencontraient en Chine. Odoric de Pordenone et Jean dei Marignoli nous parlent de cette ville au XIVe siècle. Les Portugais y arrivèrent dès 1.514. Le nom même de Canton donné à cette ville est d'origine portugaise et est une corruption du nom de la province de Kouang Toung. Le nom chinois de Kouang tcheou, porté à l'époque des Trois Royaumes, et depuis, les Ming par cette ville, était devenu Ts'ing bai en 896. A partir de l'arrivée des Portugais, au lieu du nom arabe de Sin Kilân, etc., on trouve Canton et ses variantes sur les cartes européennes.

Le commerce de Canton avec les étrangers était jadis conduit par des marchands privilégiés dont la corporation (Co-hang) fut créée en 1720 ou 1722, et sauf un bref. espace de temps avant 1725, elle dura jusqu'au traité de Nan King en 1842. On désignait, à Canton, sous le nom de Hong ou Heing, les maisons de commerce et, en particulier, celles des marchands indigènes privilégiés, intermédiaires ou garants des négociants étrangers;

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