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0017 Chine : vol.1
中国 : vol.1
Chine : vol.1 / 17 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000239
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CHINE

Tibet. Ils n'allèrent pas jusqu'au Tibet, mais ils firent une reconnaissance, restée , célèbre, du Yang tseu jusqu'à I• tch'ang; Blakiston alla même jusqu'à Ping chan. Trois délégués de la 'chambre de commerce de Chang Haï accompagnaient l'amiral et rédigèrent un rapport sur leur voyage jusqu'à Han K'eou.

LE   Le Houang ho ou fleuve Jaune prend sa source

HOUANG HO. au Tibet non loin du Yang tseu; s'il ne rend SES SOURCES pas les mêmes services que ce dernier au com-

merce et à la navigation par suite de son cours tortueux et accidenté, à lui se rattachent les souvenirs de l'histoire de l'ancienne Chine dont la civilisation est née sur ses rives. Il était naturel qu'on cherchât la source de ce fleuve historique dans un endroit doublement consacré par la légende et la religion: le grand lac Manasoravar au Nord des Himalaya d'où coulent les grands fleuves de

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Kou kou Nor, ensuite- vers le Nord-Ouest avec de nombreuses sinuosités. Du Tibet, il descend à 2.500 m. en arrivant au Kan Sou dont il baigne la capitale, Lan tcheou, sur sa rive droite à 1.800 m. d'altitude. Le haut fleuve a été exploré par Dutreuil de Rhins, Potanin, Rockhill, Filchner et d'011one: ce dernier a trouvé que le fleuve Jaune s'avançait 95 kilom. plus loin qu'on ne le supposait. Dans le Kan Sou, à droite, le Houang ho reçoit le Tao ho et, à gauche le Si-ning ho, rivière de Si ning, grossi par son affluent de gauche, le Ta t'ong ho. Le Houang ho se dirige vers le Nord, franchit la Grande Muraille, arrose à gauche Ning hia, capitale de PA la Chan, va se heurter aux montagnes de la Mongolie, se dirige en ligne à peu près droite vers l'Est d'où il redescend brusquement en ligne droite vers le Sud. Dans cet angle Nord-Est il reçoit au village de Ho K'éou le He choui navigable sur i6 kilom. avant son confluent, qui conduit à Kouei houa tch'eng ou Kou kou Khoto, la ville bleue; au-dessus

l'Inde: le Gange, l'Indus, l'Oxus, et le Chità: c'est cette dernière rivière qui passant par un canal souterrain réapparaît suivant les bouddhistes chinois dans les montagnes Ashmakûta comme source du Houang ho. En réalité ce fleuve prend sa source au Tibet près du lac Ouring. « C'est au-dessus de deux lacs voisins, les lacs Khtchara mtso et Khnora mtso, reliés entre eux par un chenal, et tous les deux à 4.200 mètres d'altitude, que le Houang ho prend sa source, peut-être avec le DjaghingGol, rivière de 16o kilom. de longueur qui vient du Sud et se jette

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dans le chenal qui

joint les deux lacs.

Le plateau où il coule est aride et ne possède qu'une maigre végétation. herbacée . (Richard). D'ailleurs l'origine du Houang ho (ou plutôt du Ma tchou comme il est nommé dans cette région) est fort douteuse ainsi qu'on pourra s'en assurer par la lecture du compte-rendu de la mission Dutreuil de Rhins qui a reconnu sur le versant Nord des Bayan Kara « les sources de deux rivières importantes qui se jettent dans le Ma tchou, le Ka-la Sou-nang qui coule à l'Est et le Ka-la Pa-nang tchou qui coule au Nord dans un lac assez considérable, le Ka-la Nam-ts'o. Ce lac reçoit également une autre rivière venant du Sud-Sud-Ouest, le Kiang tchou, qui ressort par l'extrémité septentrionale et continue sa route à l'Est jusqu'au Ma tchou avec la plus grande lenteur » (III, p. 202).

COURS ET AFFLUENTS Le Houang ho se dirige vers l'Est

DU   puis forme une courbe vers l'Ouest,

HOUANG HO   puis se dirige vers le Nord, vers le

Bas Yang tseu

de Ho k'eou se trouve la ville chinoise de To Tch'eng, avec les ruines de l'ancienne citadelle mongole de Tokto, le Tenduc de Marco Polo; Bonin a visité la vallée du He choui en 1899. Le fleuve Jaune forme ainsi une grande boucle enclavant le plateau des Ordos, habité par les sept hordes mongoles qui se disent issues des armées de Tchinguiz Khan. C'est dans ,leur pays, à Yeke-et jen Koro que se trouve le tombeau de ce conquérant visité par les missionnaires belges de Vos et Verlinden en 1895 et par Bonin en juillet 1896. En descendant en ligne droite vers le Sud de Ho k'éoù à son confluent avec le Wei ho, le Houang ho recoupe la Grande Muraille, sert de frontière aux provinces de Chan si et de Chen si et reçoit à gauche le Fen ho qui arrose T'ai youen, capitale du Chan si, et Ping yang, dont les plaines sont les plus fertiles de la région; le Fen ho n'est navigable qu'à partir de Kiang tcheou. A droite, il reçoit à T'oung kouan le Wei ho, son principal affluent qui vient de la région de Kongtch'ang fou dans le Kan Sou, creuse de profonds sillons dans le

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