国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

224

H. CORDIER

toung et de Ho nan; la troisième, dite Pe-ho, « fleuve septentrional n, se trouve dans la province de Tche-li. Il y a trois Ho-tou: le premier, chargé du Nan-ho, est maintenant le vice-roi même de Nan king. C'était autrefois un délégué spécial qui résidait à Ts'ing Kiang pou, près de Houai ngan fou, au Kiang Sou; le second, chargé du Tong ho, réside à Tsi ning tcheou, au Chan toung; le troisième, chargé du Pe-ho, est le vice-roi même de la province de Tche-li. Leurs assistants sont des différents rangs de Tao, T'otmg tche, T'o vng pan, Tcheou foung, etc. n

loess, et devient navigable à partir de Hing p'ing hien; il est grossi à gauche par le King ho. A partir de T'oung Kouan, le Houang ho fait un coude brusque vers l'Est, en prolongement du Wei ho, jusqu'au Nord de K'ai foung fou; pendant une partie de ce cours, il sépare le Chan Si du Ho Nan; puis il suit une direction Sud-Nord-Ouest, traverse la plaine du Chan Toung et se jette dans le golfe de Tche-li; il est coupé par le Yun ho; le passage est là fort difficile. L'entrée du fleuve est obstruée par une barre à 5 kilom. de son embouchure et la navigation n'est possible que pour des jonques à faible tirant d'eau. La longueur totale du fleuve est d'environ 4.700 kilom. C'est dans la partie inférieure de son cours que se produisent les inondations qui le rendent si redoutable. Avant 1853 il déversait ses eaux au Sud du Chan Toung, au Nord de la province de Kiang Sou. En 1868, Ney Elias et H. G. Holling

worth firent aux frais de la Société asiatique de Chang Hai une exploration du nouveau cours du fleuve Jaune. Les ingénieurs hollandais J. G. W. Fijnje van Salverda, P. G. van Schermbeek et A. Visoer inspectèrent les régions inondées par le fleuve en 1889 en vue de l'amélioration de son cours, mais les mesures préconisées dans leur rapport (1891) n'ont malheureusement pas été prises.

LES   • Les inondations du fleuve Jaune ont rendu

INONDATIONS nécessaire la création de fonctionnaires spé-

ciaux appelés Ho-tao-toong-tou ou Ho-ton, « surintendant général du fleuve Jaune Houang ho et du Canal impérial l'un ho» avec le titre de Ping pu cire fang. « Il

est chargé, nous dit le P. Huang (Mélanges sur l'Administration), de l'entretien des rives et des digues du fleuve Jaune Houang ho, afin de prévenir les inondations; du curage du canal impérial l'un ho et de l'entretien des écluses, de manière à maintenir cette voie navigable pour le transport à Pe King. Le fleuve• et le canal sont divisés en trois sections: lapremière,diteNanho, « fleuve méridional n, se trouve dans la province de Kiang Sou; la seconde, dite Tong-ho, «fleuve oriental n, traverse les provinces de Chan

Sur

LE   Le Pei ho appartient plus

PEI HO particulièrement à la pro-

vince de Tche-li; il sort dés monts Inchan, arrose la plaine de Pe King et commence à être navigable pour les jonques à partir de T'oung tcheou qui peut être considéré comme le port de la capitale; après

avoir décrit de nombreuses sinuosités il dessine une courbe et arrose T'ien Tsin où aboutit le Grand Canal. A partir de T'ien Tsin il trace son cours dans une terre limoneuse et après de nombreuses courbes, se jette dans• le golfe de Tche-li à Ta kou. Vers T'ien Tsin, outre le Grand Canal, il reçoit le Sang kan ho (Yen ho, Young ting ho), grossi du Tse ho et de son affluent le T'sing Youen ho, ainsi que le Hou t'o ho qui vient du Chan Si. Les Chinois le nomment Hai ho entre T'ien Tsin et la mer.

LE

TS'IEN T'ANG KIANG

Le T'sinn yang Aiang, autrefois nommé Tche Kiang, rivière tortueuse, à cause de la sinuosité de son cours, porte son nom actuel depuis le Xle siècle. Elle est formée de deux

cours d'eau situés

entre deux branches

parallèles du Ta yu ling qui se réunissent à Lan k'i bien, l'une venant de l'Ouest, le T'sing ho, par K'iu tcheou fou, l'autre de l'Est, le Sang ho, par Kin houa fou; sur sa rive, gauche il baigne Hang tcheou, capitale de la province. Grossi d'un affluent, le Choun'ngan kiang, à Yen Tcheou, le Ts'ien t'ang se déverse dans la mer dans une baie en face de laquelle s'é-

• tend l'archipel des Chou San; à son embouchure, les marées étant très fortes, il se produit un mascaret (eagre ou bore)

le Fleuve Jaune

Les passes du Min