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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0012 Chine : vol.1
中国 : vol.1
Chine : vol.1 / 12 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000239
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H. CORDIER

formé par le confluent de la rivière de Ya tcheou et du T'ong ho, dans la province du Se tch'ouan; Baber, le voyageur anglais qui le premier l'a visité lui donne une altitude de 3.374 ou 3.222 m., réduite à 3.030 m. par les membres de la Mission Lyonnaise; il est un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes chinois, les lamaïstes tibétains et les tribus barbares du Leang chan. Le pays est boisé, pittoresque; on y rencontre à profusion l'arbre à cire; les principaux temples de cette montagne sont le Wan-Fo tang avec une cloche de bronze d'environ 15.000 kilogrammes, le Pao-ling sen, le Fon lion sen, le temple du « Tigre de l'Été »; plus haut la pagode centrale et la plus intéressante, le Wan Nien sen « temple de dix mille ans » date des Tsin occidentaux (265-313 après J.-C.) et reçut son nom de l'empereur Ming, Wan-li; détruit par un incendie, il a été re-

atfat

écrit Jacques Bacot, notre compatriote qui a parcouru le pays depuis la Salouen jusqu'à A ten tseu, on est sur le circuit du pèlerinage. On retraverse ensuite le Mekong plus bas à Latza, on passe au Sud de la montagne sainte et on longe la Salouen jusqu'à Tchrana.» Les pèlerins orthodoxes marchent avec le Dokerla à droite, la secte des Bonpos et les magiciens noirs marchent avec le Dokerla à gauche. « Quand l'air est pur, on peut voir le grand pic blanc enfoncer dans le ciel sa pâleur lumineuse, dressé comme un cierge sur le long autel des Himalaya » (Bacot).

LE   Le Won T'ai chan, Montagne des Cinq Pics,

WOU T'AI s'élève à 3.600 m. dans la province du Chan Si,

CHAN   près d'un des contreforts de la Grande Muraille.

De nombreux temples consacrés au culte de Maljuçri, le buddha d'origine chinois, couvrent le plateau. M. Pelliot a trouvé dans les grottes de Touen Houang un plan de ces anciens monastères, sans doute reconstruits. Au printemps de 1908, le treizième Dalaï Lama qui, à l'approche des Anglais, avait fui de Lha sa, avait quitté le monastère de Koumboun, avec ses deux cent cinquante fidèles et s'était rendu au Wou T'ai chan, le Riwotsé-na des Tibétains, où il s'installa dans le principal temple appelé P'ou-sa ting. Le Dalaï Lama y reçut la visite de M. Rock-hill, ministre des États-Unis à Pe King et du commandant d'011one; il quitta• le Wou t'ai chan pour Pe King le 23 septembre.

bâti au XVII« siècle par l'empereur K'ang Hi; il renferme une tour quadrangulaire en briques recouvrant un éléphant de grandeur naturelle entièrement fondu en cuivre blanc. La pagode du sommet de la montagne est couronnée d'un globe doré d'où le nom de Sommet d'Or; près de ce temple se trouve une petite terrasse surplombant un précipice de 2000 m. de profondeur; c'est au-dessus de ce gouffre, au milieu du brouillard, que se produit le phénomène de réfraction désigné par les Chinois sous le nom de Fou Kouang « Gloire de Buddha o. Le mont O-mei a été visité par de nombreux voyageurs: Baber, la Mission Lyonnaise, Virgil C. Hart, A. J. Little, I3onin, C° d'Ollone, etc.

LE   Le Dokerla avec ses trois pics, — près de

DOKERLA 6.000 m., — est situé près d'A ten tseu dans la province du Yun Nan; c'est un lieu - fameux de pèlerinage pour les Tibétains; ce pèlerinage comprend environ dix-huit jours de voyage circulaire: « en venant de Lha sa,

LA GRANDE Outre quelques

PLAINE   plaines secondai-

res comme celles de Canton et de Han-k'eou, la Chine possède dans sa partie Nordorientale une grande plaine qui s'étend de Pe king au lac P'o yang dans le Kiang si sur une longueur d'environ l000 kilom.; et en largeur depuis le Ngan houei, jusqu'à Hang Tcheou, capi

tale du Telle Kiang; elle comprend donc la plus grande partie des provinces de Tche li, de Ho nan, du Ngan houei, du Kiang sou et une partie du Chan Toung; en quelque sorte, elle forme la vallée du Canal Impérial. Son importance est considérable à cause de sa situation et de la densité de sa population: ses habitants formant presque la moitié de la population des dix-huit provinces.

LOESS   Un des traits les plus caractéristiques de la Chine

c'est l'étendue de la terre jaune rougeâtre désignée par les Chinois sous le nom de Houang t'ou, terre jaune, et par les étrangers sous celui de Loess. Le Loess ne paraît pas exister dans le Sud de la Chine; peu développé sur les rives du Yang tseu aux environs de Nan king et du Han, il est répandu dans les provinces du Nord de la Chine et dans le pays des Ordos; il forme les vallées du Lo ho et du Wei, borde la rive méridionale du Houang ho et compose le plateau qui s'étend de Jou tcheou à Ho nan fou. Cette terre poreuse, friable, qui se

100 OMm 100 200 300

Echelle .1 :12.000.000

Étendue des terres jaunes dans la Chine du Nord