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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

qui atteint plusieurs mètres de haut. .Ce phénomène a été étudié par plusieurs voyageurs, en particulier par D. J. Macgowan (1853), le commandant anglais Moore, du Rambler (1888), John Green (1903), William W. Kahler (1905).

. LE   Le Yong Kiang, plus important, est la rivière

YONG KIANG de Ning Po dans la même province du Tche

Kiang; il est formé de deux rivières: celle du Yu Yao;à l'Ouest qui est reliée par des canaux intérieurs au Yun ho et à Hang tcheou et celle de Foung houa hien, au Sud. Le Yong est navigable pour les vapeurs et se jette dans la mer à Tchin hai en face des Chou San. Au milieu du XVIe siècle, les Portugais avaient établi une colonie sur ses

rives entre Ning Po et son embouchure, à Liampo. Leurs exactions et, en particulier, le massacre sans raison de tout un village, par Lancerote Pereira, attirèrent la colère des Chinois sur la colonie portugaise. Elle fut complètement détruite en 545: 12.000 chrétiens, dont 800 Portugais, furent anéantis et 8o navires ou jonques brûlés.

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pai, sur la rive gauche, avaient pour mission de s'opposer à ce que les Chinois obstruassent cette passe, soit en coulant une trentaine de jonques chargées de pierres, réunies aux environs, soit en mouillant des torpilles.. .I1 y avait d'ailleurs, sur la rade de la Pagode, mais en aval: 3 bâtiments de guerre anglais, une corvette américaine et quelques bâtiments de commerce à vapeur.

Le 22 août, vers• 5 heures du soir, l'amiral recevait l'autorisation de commencer les hostilités; le 23 notre consul donnait avis à Ho King, vice-roi du Fou kien, que le feu allait être ouvert incessamment sur les bâtiments chinois. •A 1 heure 5o, le Volta tirait le preir ier coup . de canon' et à 2 heures l'action était générale; le Yang Won, attaqué par le torpilleur 46, capitaine Douzans, sautait et allait se jeter à la côte; son corn-

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LE   Le Min Kiang,fleuve

MIN KIANG du Fou kien, est

formé de la réunion près de Yen p'ing fou des trois rivières: Kien k'i, du Nord-Est, qui arrose Kien ning fou; c'est le principal affluent navigable pour les petites barques et jusqu'à Kien ning, pour les grosses barques; Chao wou k'i, de l'Ouest, qui arrose Chao wou fou et Ning noua k'i, rivière de Ning houa hien, au Sud; à partir de Yen p'ing le Min coule vers le Sud-Est et devient navigable à partir de Choui k'eou; il arrose la capitale de la province, Fou tcheou, devient fort large et se jette dans la mer orientale par deux branches encerclant une île;

avec le Kien k'i, le Min a environ

60o kilom. de longueur; sur son par-

cours extrêmement pittoresque, il arrose vingt villes entourées de murailles.

Le Min fut le 23 août 1884 le théâtre d'un des plus brillants exploits de la marine française pendant la guerre avec la Chine. Depuis le milieu du mois de juillet, l'amiral Courbet avait . pris position dans la rivière de Fou tcheou, au mouillage de la Pagode, à 12 kilom. en aval de la capitale, avec une escadre corn-posée du Volta qui portait son pavillon, du DuguayTrorrin, du Villars, du d'Estaing, du Lynx, de la Vipère, de l'Aspic et des torpilleurs 45 et 46. Il avait devant lui il bâtiments chinois; le croiseur Yang Won; 5 transports-avisos, Tchen Hang, Yong Pao, Fou Po, Fei Yrine, Tsin gan, I aviso de flottille, ISing; I canonnière-aviso, Tchen- Yi izi; 3 canonnières Fou Sing, Fou Slaeng, Kien Sheng; plus 12 grandes jonques de guerre. Les Chinois avaient, en outre, amené 7 canots torpilles à vapeur, 3 ou 4 à l'aviron et disposé un certain nombre de brûlots.

Le Château-Renaud et la Saône, détachés au mouillage de Kouan tao, village entouré de murailles, en amont de la passe

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Embouchure de la rivière de Canton

mandant, le capitaine Tchang, réussit à s'échapper sans blessure. La Trionphante, • arrivée peu d'instants avant l'action, y prenait part; en quelques minutes, il ne restait plus rien de la flotte chinoise. Le . pilote anglais Thomas fut tué à côté de l'amiral Courbet. Le 24, l'arsenal, œuvre d'un Français, Giquel, était bombardé à II heures du matin; le 25 et le 26, les défenses de la passe Min-gan prises à revers, sont détruites; mais nous perdons le lieutenant de vaisseau Bouët-Willaumez. Après avoir terminé ces brillantes opérations l'escadre gagnait le mouillage extérieur gardé par le La Galissonnihre qui avait reçu .du fort Blanc un obus Krupp de 21 cm. lui tuant un homme et blessant plusieurs autres. Ce bombardement, complètement réussi comme opération militaire, n'ouvrit pas les yeux de la Chine.

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