国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF グラフィック   日本語 English
0014 Chine : vol.1
中国 : vol.1
Chine : vol.1 / 14 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000239
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

220

Vaulserre partit de Soui fou avec trois Annamites, un petit interprète de seize ans, huit montures ou animaux de bât et trois palefreniers. chinois. Il remonta le fleuve Bleu jusqu'à la hauteur de Ta-li fou dans le Yunnan sans s'écarter de son cours.

RAPIDES a P'ing-chan, dit l'abbé Chevalier, est une petite sous-

DU   préfecture, bâtie au pied d'un groupe de montagnes,

KIANG   sur un plateau bas dont elle ne couvre qu'une

partie. Son enceinte, sans être vaste, l'est encore trop pour, le nombre de ses habitants. Presque pas de faubourgs, même aux portes de la ville; pas un seul bateau au port. » Le fleuve suit alors une direction Sud-Ouest-Nord-Est jusqu'à Wan-hien; à Kouei tcheou il fait une courbe pour redescendre à I Tch'ang; il est calme dans cette partie de son cours, semé d'ilês de sable et de galets; sa direction est Est - Ouest d'I tch'ang à \Van hien; ici le cours est torrentueux,

coupé de rapides, encaissé de hautes collines.

Voici les principaux rapides: le premier en amont est le Sin t'an de Yong-

yang hien,. le plus dangereux de tous, situé à 15 kilom. en amont

de cette ville et à 3 kilom. en aval du bourg de Pan t'ouo; le I t'an, à 6 kilom. en

amont de Kouei Tcheou, dans le Hou Pe; le Sin t'an de Kouei Tcheou, à Io kilom. au-dessous ,de Kouei Tcheou, entre les

gorges Mi-tsang en amont' et les gorges

Nieou kan ma fei, en ava'..., ces trois rapides sont les plus dangereux; le Kong-lin t'an qu'on rencontre à la

sortie des gorges NieouKan-ma-fei, en descendant; le T'a tong t'an. a Entre les gorges Nieoukan-ma-fei et les gorges d'I Tch'ang, écrit l'abbé

Chevalier , ou plus exactement entre le village Hé - pien - tse, situé sur la rive gauche, à 3 kilomètres des gorges Nieoukan-ma-fei, et celles d'I Tch'ang, s'étend une région unique sur tout le haut Yang tseu tant au point de vue géologique qu'au point de vue géographique. C'est le seul endroit où j'aie rencontré des roches de granit. On l'a appelée parfois la région des rapides en raison des nombreux endroits dangereux pour les jonques qui en jalonnent le parcours. Le lit du fleuve y est très élargi et varie de 700 à 1.200 m. environ à l'époque des grandes eaux. Aux eaux basses au contraire, il est resserré dans un chenal qui assez souvent n'a plus qu'à peine 200 m. de large. Ce chenal est assez profond et généralement libre de tout obstacle pouvant entraver la navigation à vapeur. La principale exception à cette règle générale est celle du Ta tong t'an. A cet endroit le lit. est divisé en deux par trois amas de roches dont le plus considérable est en aval des deux autres. Ils ne sont pas tout à fait au milieu mais rangés en Iigne le long de la rive droite. La passe principale, la seule praticable à l'étiage pour les grandes jonques, se trouve donc entre eux et la rive gauche. A Le lieutenant de vaisseau Hourst, qui avec la canonière Olry, a franchi ces rapides, remarque qu'en remontant au delà d'I tch'ang, le Yang tseu subit

H. CORDIER

au point de vue hydrographique un changement correspondant à celui du système orographique de son immense bassin; de même que le sol devient un réseau inextricable de collines, n'ayant que de vagues directions générales, le cours du fleuve se poursuit en sinuosités nombreuses suivant le caprice du terrain qu'il rencontre. La navigation à vapeur n'est possible que pendant quelques mois de l'année, et ne peut dépasser P'ing chan. La distance entre ce point et I tch'ang est d'environ 75o milles.

AFFLUENTS Dans cette partie de son cours, le Yang tseu

DE   reçoit les fleuves suivants: à 3o milles en aval

GAUCHE   de P'ing chan, à Soui fou, 2.75o kilom. de la

mer, sur la rive gauche, le Min Kiang, ou Fou ho, rivière de Tch'eng tou, çapitale du Se tch'ouan, considéré par les Chinois comme le fleuve principal. Le Fou ho se compose de deux artères principales réunies à Kia t'ing:

I° le Fou ho proprement dit qui prend sa source aux points de réunion du Se Tch'ouan,

du Tibet et du Kou kou nor près des Min chan, au Nord, au delà de Soung

p'an; on le désigne aussi sous les noms de Si ho (rivière de l'Ouest) et de Lan ho (rivière bleue);

2° le T'ong ho ou Ta tou

ho qui prend sa source entre le Ya-tchou, affluent du Kin cha Kiang, et le Ma tchou (Houang ho supérieur); le T'ong ho

est formé lui-même de deux branches: le Ta tou ou T'ong ho qui passe à Ta Tsien lou, et

est impraticable pour les bateaux et la rivière de Ya tcheou, Ya-ho; les jonques remontent de

Soui fou à Kia t'ing.

Le Tch'ong Kiang, beaucoup moins long, que le Min, prend sa source dans la plaine au

Nord de Tch'eng tou et se jette dans le Kiang près de Lou tcheou; il baigne Kien Tcheou, pointe où il devient navigable, Tche Tcheou, Fou chouen; dans sa partie inférieure, une contrée fertile, il porte le nom de To Kiang.

Toujours sur la rive gauche, le Kiang reçoit à Tch'oung K'ing, le Kia ling Kiang qui prend sa source dans le Kan Sou, traverse le Chen si et arrive au Se Tch'ouan où à Kouang Youen hien il se jette dans le Pe choui, grossi du He choui. Il baigne Pao ning où il devient navigable pour les jonques; près de Ho Tcheou, à gauche il reçoit le Souei ho, navigable jusqu'à Souei ting fou, et à droite le Feou Kiang qui descend de Loung ngan fou et passe à Mien tcheou et à T'ong tchouan; il est navigable depuis Tchang ming hien, au-dessus de Mien Tcheou.

t:er.-+r,COYrinlllmOnt

AFFLUENTS Sur la rive droite, le Kiang reçoit en descen-

DE   dant: à Long kai ou Kiang pien le Ma Kai

DROITE   ho ou Tso ling ho exploré par le Dr. Legen-

dre qui écrit que ce fleuve a large quelquefois de 5o m. n'est pas navigable, dont le lit est presque partout encombré de blocs gréseux rouges ou verts ou de quartzites laminées qui limitant, à un degré extrême, la profondeur du fleuve,

Les rapides du Fleuve Bleu