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0059 Chine : vol.1
中国 : vol.1
Chine : vol.1 / 59 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000239
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CHINE

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les frais des funérailles de .celui-çi s'élevèrent à 459.940 tels, 2 maces, 3 candareens et 6 lis; son corps repose aux Si ling.

Pendant la révolte des Boxeurs, les Si-ling furent occupées par les Français et le commandant E. Fonssagrives qui y a demeuré du 29 octobre 1900 au 15 avril, 1901, en a donné une description détaillée (Annales du Musée Guinzent, T. XXXI).

CHAN TOUNG La plus montagneuse des provinces maritimes

de la Chine, est limitée au Nord par la mer Jaune, le golfe et la province du Tche-li; à l'Ouest, par cette même province et le Ho Nan; au Sud, par le Ho Nan, le Kiang Sou et la mer Jaune; à l'Est, par la mer Jaune. Elle s'avance fort avant dans la mer Jaune vers les côtes de Corée, et forme un renflement dans le Nord en face de la presqu'île de Lia Toung dont elle est séparée par le détroit du Tche-li, au milieu duquel est dispersé l'archipel des Miao tao. Son nom veut dire «Est de la Montagne», c'est-à-dire le célèbre T'ai Chan dont nous parlons ail-

leurs.

Le climat du Chan Toung est sain et le sol fertile; la saison des pluies s'étend du milieu de juin à juillet. Le Chan Toung est un centre de production de sel marin; il est fabriqué soit en faisant bouillir l'eau de mer, soit en laissant évaporer celle-ci au soleil, particulièrement pendant les mois d'avril à juillet; le gouvernement possède dix centres de manufactures desel: Yongli,Yong fou, Fou Kouo, Kouan t'ai, Wang kia kang, Si-you, Teng ning, Che ho, Sin Yang, Tao lo, qui produisent annuellement environ 7.490 piculs. La soie sauvage est aussi un

des produits de cette province; les principaux districts séricicoles sont Ts'ing tcheou et Tcheou Ts'oun dont la soie jaune est fournie par le Bombyx mari nourri de feuilles de mûrier, et surtout Lieou t'oung dont la soie sauvage provient de l'Attacus Pernyi nourri des feuilles du Quercus castaneaefolia, Mongolica et Dentata. La poste impériale fut ouverte en février 1897.

Le Chan Toung comprend les dix préfectures (fou) de: Tsinan, Ts'ao Tcheou, Tong tch'ang, Yen Tcheou, I-tcheou, Wou-ting, Ts'ing Tcheou, Lai Tcheou, Teng Tcheou, T'ai ngan, sans compter trois tcheou indépendants.

Le Houang Ho et le Grand Canal sont les principaux cours d'eau de la province.

La capitale Tsi Nan, d'environ 100.000 habitants, à quelques kilomètres au Sud du Houang Ho est la ville commerçante du Chan Toung; le principal port est Tche fou ou plutôt Yen t'ai, au Nord du promontoire de Chan Toung; il fut ouvert au com. merce en vertu des traités anglais et français de T'ien tsin de 1858 et les bureaux de douanes furent installés en mars 1862. Cette ville fut le quartier général français pendant la guerre de 1860; c'est là que fut signée la convention anglo-chinoise du 13 septembre 1876 et que fut ratifié le traité de Shimonoseki le 8 mai 1589. Au courant de la guerre avec le Japon, le I I février Reclus, Grande Geographie III

1895, Liu Kong tao, île dans le port de Wei hai Wei, à l'Est de Tche fou, fut bombardé et capturé par les Japonais, ce qui amena la reddition de la ville le jour suivant. .Wei hai wei fut occupé par les Japonais jusqu'au 24 mai 1898; en vertu d'un arrangement du 2 avril • de cette année, la Chine avait cédé à l'Angleterre Wei hai Wei aux termes accordés à la Russie pour Port Arthur; le pavillon britannique fut hissé le 25 mai par les commissaires anglais.

Les Allemands qui depuis longtemps cherchaient une occasion pour se faire céder un point de la côte, profitèrent du meurtre des Pères Nies et Henle, missionnaires allemands à Kia tchouang le Ier novembre 1897, pour débarquer des troupes le 14 novembre 1897 dans la baie de Kiao Tcheou au Sud-Est de la province; cette occupation reçut une sanction officielle par la convention du 6 mars 1898 par laquelle la Chine cédait à bail à l'Allemagne pour 99 ans les deux côtés de la baie de Kiao tcheou,

avec les îles Tsing tao, etc.

Lin ts'ing tcheou sur le Grand

Kia sang, et ceux du Hiao t'ang chan, à l'Ouest

de la sous-préfecture de Fei Tch'eng; ces groupes étudiés par M. Chavannes en 1891 et en 1907 sont de l'époque des Han orientaux (deux premiers siècles de notre ère). Dans cette même province on retrouve des dalles de cette même époque dans diverses petites localités.

CHAN SI Le Chan Si est limité au Nord par la Mongolie; à l'Ouest par le Chen Si et le plateau des Ordos dont il est séparé par le Houang Ho; au Sud, par le Ho Nan dont le même fleuve forme également une partie de la limite; à l'Est, par le Tche-li. Son nom veut dire à l'Ouest des montagnes. Le Chan Si est montagneux et peut être divisé en deux régions: l'une au Sud, du Houang ho jusqu'au Nord de T'ai youen fou; l'autre au Nord, est drainée par les cours d'eau qui coulent au Tche-li. Ce pays est surtout riche en houille (bassin de T'ai youen, bassin de P'ing ting tcheou, bassin de Tche tcheou fou) et en fer; on y exploite le sel du lac de Lou Ts'ouen qui est exporté dans les provinces voisines particulièrement dans le Ho Nan. Cette province est pauvre: elle produit d'excellent opium et du raisin avec lequel on fabrique du vin; elle est habitée par une race frugale composée d'agriculteurs indus-65

Une des portes de Nan King

Canal, dans une plaine sablonneuse, jadis fort importante, avec plus de 200.00o habitants, signalée sous le nom Lin gui par Marco Polo, est bien déchue depuis sa capture par les T'aï P'ing en 1855; elle n'a guère plus de 45.E habitants. Tsi ning tcheou, également sur le Grand Canal, ville de 150.000 habitants, commerçante et industrielle, est la plus considérable de la province.

Rappelons que les grands philosophes Confucius et Mencius sont nés dans cette province.

Signalons les bas-reliefs de la sépulture de la famille Wou, au Sud de la sous-préfecture de