国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0218 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.1
極東の地理と歴史 : vol.1
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.1 / 218 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000289
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

)

210   MÉLANGES ORIENTAUX

bassade Hollandaise ne venoit pas directement d'Eurèpe, mais étoit expédiée seulement de Batavia :

cette connoissance et leurs opinions défavorables pour- tout ce qui tient à l'état de marchand, durent donc • leur" donner une idée moins avantageuse de l'ambassade, idée dans laquelle ils furent confirmés parla vente-de plusieurs montres pendant le voyage, vente "faite, il est vrai, à ` l'inscu de l'ambassdeur, mais qui cependant étoit impolitique, ou pour le moins, très-inconséquente ; tant il est vrai que, dans une entreprise aussi importante, quel qu'en soit le motif, on doit éviter de faire tout ce qui peut avoir la plus légère apparence de trafic, sur-tout chez un peuple qui n'honore point le commerce. Quoique, par ses manières franches et loyales, sa conduite généreuse, soit dans la route, soit à Peking, M. Titsing se fût attiré l'estime des grands mandarins, il ne réussit pas néanmoins à les faire changer de sentiment, et il est aisé de s'en convaincre par ce que nous éprouvâmes, principalement à Quanton. Envoyer une ambassade chez un peuple étranger est une chose fort simple, mais bien choisir l'ambassadeur n'est pas aussi facile ; et puisque les Hollandois en avoient trouvé un accoutumé aux usages et aux moeurs des Asiatiques, et habitué à traiter avec eux, il étoit inutile de lui associer un second, qui avec de l'esprit et de l'amabilité, n'avoit nullement le caractère ferme, et propre à la place qu'il remplissoit.

« Si, comme on l'a vu, les Chinois traitent un peu lestement les étrangers qui entrent à la Chine, néanmoins ils veillent à ce qu'il ne leur arrive aucun accident, et s'assurent sur-tout qu'ils sont sortis de leur empire ; aussi M. Titzing, à son départ de Quanton, après avoir pris congé du Tsong-tou et des princi-