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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.1 | |
極東の地理と歴史 : vol.1 |
LES FRANÇAIS AUX ILES LIEOU K'IEOU 307
MM. Le Turdu et Adnet n'étaient point, en effet, des missionnaires ordinaires ; ils avaient été conduits à Nafa par une frégate française, et laissés dans l'île du consentement des mandarins : on les avait acceptés comme des agents officiels, on s'était engagé à les traiter avec plus d'égard qu'on n'en avait témoigné à Mgr. Forcade, et, loin de remplir ces promesses, on avait failli, pour les empêcher d'user d'un droit jusqu'alors reconnu, les faire périr sous les coups des agents de police. Il y avait, sans aucun doute, dans ce concours de circonstances, des motifs plus que suffisants pour exiger une réparation, ou pour apprendre par quelque mesure sévère à ce peuple, qui semblait cacher une finesse cauteleuse sous sa feinte douceur, le respect des engagements pris envers la France 1. »
Etait-il nécessaire ou utile de tirer une réparation de la conduite des Lou-tchouans? Assurément non.
Il fut convenu avec le P. Le Turdu que, « sans user de notre droit de représailles, sans même demander la punition des satellites qui avaient maltraité nos missionnaires, nous bornerions notre vengeance à inquiéter, par une extrême froideur et un brusque départ, les autorités, qui n'avaient fait probablement qu'obéir à cette pression morale du Japon, contre laquelle leurs habitudes d'asservissement ne leur avaient point permis de protester 2. »
Le P. Le Turdu s'embarqua donc sur la Bayonnaise, qui se rendit le 12 septembre dans la baie de Manille, puis rentra A. Macao 3.
JURIEN DE LA GRAVIERE, I, p. 220.
IDEM, ibid., I, p. 221.
Voyage en Chine... pendant les années 1847, 1848, 1849, 1850,
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