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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0237 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.1
極東の地理と歴史 : vol.1
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.1 / 237 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000289
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GRANDE-BRETAGNE ET BIRMANIE   229

Pégou ; c'est ce vicariat qui, à son tour, en 1866, forma trois vicariats birmans. Les Barnabites ont disparu et ils sont remplacés par les prêtres des Missions Etrangères de Paris et de Milan.

Darrac raconte ainsi la ruine de nos espérances. au Pégou : « Les Français établis à Syriam prirent parti dans ces affaires et se déclarèrent en faveur du roi du Pégou, mais étant trop faibles pour pouvoir agir par eux-mêmes, ils demandèrent du secours à Pondichéry. Pondichéry à cette époque, 1759, était dans la pénurie de troupes ; la guerre contre les Anglais absorbait toutes ses ressources en hommes et en argent. Cependant le Conseil de Pondichéry voulant sauver les Français établis au Pégou, envoya une gabarre et un vaisseau de transport pour en cas de non-succès pouvoir ramener les Français. Ces deux bâtiments arrivèrent la même année au Pégou, au bas de la rivière de Rangoun, mais ils trouvèrent les Birmans établis dans la ville de ce nom. Ceux-ci députèrent auprès du . commandant de ces bâtiments un de leurs chefs avec des présents pour prier le commandant de rester neutre dans cette guerre ; le commandant, soit qu'il eût des ordres d'agir, soit qu'il les prit sur lui, renvoya les députés et les présents et fut s'embosser près la ville de Rangoun où il jeta quelques boulets. »

« Les Birmans n'ayant point de moyens de défense contre le canon dont ils ne connaissaient même pas l'usage firent à la hâte des radeaux chargés de goudron et autres matières inflammables et les firent dériver sur les bâtiments français qui prirent feu. Les équipages dont les secours furent inutiles durent se jeter dans des bateaux et gagner à la nage la rive la plus proche. La totalité de l'état-major et une partie