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0088 Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1
Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1 / Page 88 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000292
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80   Ev. CHAVANNES.   226

postérieur (de Kiu-che); le ye-tchö Kouan Teh`ong   a fut nommé

[wou] ki hiao-wei 1) pour qu'il tînt garnison dans la ville de Lieoutchong fM) 41 (Louktchoun), dépendant du roi antérieur (de Ifin-ehe). Dans chaque garnison, on plaça quelques centaines d'hommes. Quand (Keng) Kong fut arrivé dans sa circonscription, il envoya

une lettre aux Wou-souen ,   pour leur montrer que les Han '

étaient redoutables et bienfaisants; le grand Konen-mi Lb

même que tous ses subordonnés, fut joyeux; il envoya des émissaires offrir des chevaux renommés et en même temps apporter les jeux qui avaient été donnés à la princesse à l'époque de l'empereur Sinan Vf (73-49 av. J.-C.) 2); il exprima le désir d'envoyer un de ses fils pour qu'il entrât au service de l'empereur. (Keng) Kong chargea un messager de lui apporter de l'or et des pièces de soie .et d'aller à la rencontre du fils qui devait être au service de l'empereur.

L'année suivante (75 p.C.), le troisième mois, le chan-yu du Nord

4E   envoya le roi /ou-/i Jdi de gauche, avec vingt mille
cavaliers attaquer Kiu-ehe (Tourfan-Dsimsa). (Keng) Kong dépêcha au secours de ce dernier un sseu-ma à la tête de trois cents hommes; ceux-ci rencontrèrent sur la route un fort parti de cavaliers Hiong-

nou par qui ils furent exterminés. Les Hiong-nou vainquirent alors   !

et tuèrent le roi de la tribu postérieure, Ngan-tö     ft4 , puis ils

attaquèrent la ville de Kin-ptou 3) (près de Dsimsa); (Keng) Kong

monta sur les remparts et mena ses soldats au combat. I1 enduisit ses flèches d'une substance vénéneuse et répandit parmi les Hiongnou le bruit que la dynastie Han avait des flèches divines et que les blessures de ceux qui en seraient atteints seraient certainement

  1. Ici, c'est le mot wou qui est de trop.

  2. Il s'agit ici de la princesse chinoise Kiai ycou   F   qui vécut plus de quarante
    ans chez les Wou-souen et rentra en Chine en l'année 51 av. J.-C. pour y mourir deux ans plus tard (cf. Ts'ien Han chou, chap. XCVJ, 6, p. 2 r°—v°).

  3. Cf. p. 157, n. 4.

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