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86   ED. CHAVANNES.   232

sujet de déshonneur pour la grande dynastie Han. La manière dont Keng Kong observa son devoir et ses obligations n'a rien qui puisse lui être comparé, ni dans l'antiquité, ni dans les temps modernes. Il convient qu'il reçoive une dignité éclatante afin que son exemple encourage les autres généraux».

Puis, quand (Keng) Kong fut arrivé à Lo-yang et   , Pao Yu
{ 4. exposa, dans une requête à l'empereur, que (Keng) Kong avait

observé son devoir mieux encore que Sou Wou tg   et qu'il fallait
lui donner des dignités et des récompenses. Alors donc on conféra à Keng Kong le titre de Commandant de cavalerie (Ki-tou-wei);

Che Sieou   , qui était le Sseu-ma de (Keng) Kong, fut nommé
sous-directeur de la place du marché à Lo-yang *It *. ; Tchang Font' e.14. fut nommé Sseu-ma du camp de Yong 4, l'officier

Fan Kiangy fut nommé assistant du préfet de Kong   ;
les neuf autres hommes furent tous enrôlés dans le corps des yu-lin

La mère de (Keng) Kong était morte avant son retour; quand il fut revenu, il se conforma rétrospectivement aux règles du deuil;

mais un wou-kouan tchong-lang-tsiang i,   4I   41-, délégué

par ordre impérial, vint lui apporter un boeuf et du vin et lui fit quitter ses vêtements de deuil.

L'année suivante (77 p.C.), (Keng Kong) fut promu au rang de

commandant militaire de Tchang-chouei   e-4. L'automne
de cette même année, les Kiang ,,t; se révoltèrent à Kin-tch`eng

î*   (Lan-tcheou fou) et dans le Long-si 110,#4; (Keng) Kong

adressa un rapport au trône pour exposer un plan de campagne;

un décret impérial le manda pour qu'il vînt et fût interrogé sur cette affaire. A la suite de cela, (Keng) Kong, à la tête des trois mille hommes des cinq hiao-wei, et le général eu second des chars

et des cavaliers Ma Fang    re furent chargés d'aller réprimer les