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0039 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 39 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG KING

son père. La jeune fille se laisse persuader : à son père qui l'interroge sur la provenance de cette étoffe, elle dit que c'est le frère aîné qui la lui a donnée. Le conseiller d'état croit que le saint homme a voulu séduire sa fille. L'arhat, sentant qu'il a été calomnié, s'élève dans les airs et accomplit dix-huit transformations surnaturelles en présence du conseiller d'état qui reconnaît alors son erreur (1).

(Trip., XIV, w, pp. 12 r°-12 v°) (2).

Çâriputra et Maudgalyâyana, surpris par la pluie, se réfugient dans le four d'un potier. Une jeune gardienne de boeufs s'y trouvait déjà, à leur insu. Cette fille, en voyant leurs beaux visages, éprouve de la jouissance sensuelle. Çâriputra et Maudgalyâyana sortent du four sans avoir aperçu la jeune fille ; celle-ci sort après eux. Or, un certain Tch'eou-k'ia-li (Kokali), qui savait distinguer sur le visage des gens s'ils avaient ou non éprouvé une jouissance sensuelle, voit Çâriputra et Maudgalyâyana sortir du four suivis de la gardienne de boeufs qui vient d'éprouver une jouissance sensuelle. Il accuse les deux saints hommes de s'être livrés à la débauche avec la bergère. Il répète son accusation devant les bhiksus, devant Bhagavat, descendu exprès du ciel pour lui faire entendre raison, enfin devant le Buddha ; il est puni de sa dénonciation calomnieuse p-

ar "des boutons qui devienxient de plus en plus enflammés, tant et si bien que, lorsqu'il se plonge dans l'eau pour éteindre le feu qui le dévore, l'étang tout entier se met à bouillonner. Pourquoi Çâriputra et Maudgalyâyana ont-ils été en butte à cette calomnie? C'est parce que, dans une naissance antérieure, ils ont eux-mêmes conçu des soupçons injurieux du même ordre à l'égard d'un Pratyeka Buddha.

  1. Comme on le lit plus loin dans un autre conte, le fait seul de pouvoir s'élever de quatre doigts au-dessus de terre prouve que l'homme qui accomplit un tel prodige est délivré de tous les désirs sensuels; à plus forte raison en est-il de même de celui qui s'envole librement dans les airs.

  2. Cf. Karma calaka, trad. Feer, Journ. As., mars-avril1901, pp. 179-280, et FEEn, Kokalika, Journ. As., mars-avril 1898, p. 202.

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