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0096 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 96 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG KING

(Trip., XIV, 10, p. 31 ro.)

Un père a voulu que son fils entrât en religion ; mais, au bout de peu de temps, ce fils, que le Buddha a chargé du balayage, se lasse de ce travail et déclare qu'il veut quitter la vie religieuse ;. son père n'y consent pas ; il se chargera à la place de son fils de faire le balayage, mais il l'oblige à retourner au Jetavana. vihâra ; quand le fils voit l'intérieur du monastère calme et pur, il conçoit un sentiment de joie et affirme que, dût-il en mourir, il restera en religion et s'occupera du balayage. Après sa mort, il renaît dans la condition de deva. Il retourne alors auprès du Buddha et, celui-ci lui ayant expliqué la Loi, il devient srotâpanna.

(Trip., XIV, 10, p. 31 v°) (1).

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d

Autrefois, sept cents ans après que le Buddha eut quitté le monde, apparut dans le royaume de Ki pin (Cachemir) l'arhat Tche-ye-tô. Dans ce royaume il y avait un méchant roi-nâga nommé A-li-na ; malgré toute leur puissance surnaturelle, deux mille arhats n'avaient pas réussi- à le chasser ; Tche-ye-to n'eut. qu'à étendre ;trois fois le doigt en intimant au nâga l'ordre de sortir -et le nâga partit aussitôt. Tche-ye-to, accompagné de. ses disciples, se rend ensuite dans l'Inde du Nord ; en chemin,. il rencontre un corbeau et sourit légèrement. Puis il atteint la ville de la Maison de pierre; en arrivant à la porte de la ville il s'attriste et change de couleur ; après avoir mendié sa nourriture dans la ville, il ressort par la porte et de nouveau il s'attriste et change de couleur. Il. explique alors à ses disciples la rai= son des di% ers sentiments qui se sonttrahis sur son visage : quatre-vingt-onze kalpas après le nirvâna du Buddha Vipaçyin, il était. lui-même un fils de notable qui désirait entrer en religion; son.

(1) C conte et les trois suivants ont été intégralement traduits p

ear Syl- .vain Lévi-qui en à bien montré l'importance'historique (Journal Asiatique de •nov-déc. 1896, pp. 463-467).