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0372 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 372 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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358   SÛTRAS DIVERS (No 499)

ses disciples ; par leur intelligence des livres saints et. par leur sagesse, elles l'emportèrent toutes deux sur les. cinq cents autres disciples.

En ce temps, le Buddha était entré dans le royaume de Wei-ye-li (Vaiçâlî) ; Fille-de-manguier, emmenant avec elle ses cinq cents disciples, sortit à sa rencontre ; elle. lui rendit hommage de son visage, puis elle se mit à deux genoux et lui dit : « Je désire, ô Buddha, que vous veniez. demain dans mon parc pour y manger. » Le Buddha accepta par son silence. Fille-de-manguier, étant revenue chez elle, fit tous. les préparatifs de l'offrande. Quand le Buddha vint et entra dans la ville, le roi du royaume était. aussi sorti de son palais pour venir à sa rencontre ; après lui avoir rendu hommage, il se mit à deux genoux et l'invita en disant : « Je désire que vous veniez demain dans mon palais pour y manger. » Le Buddha répondit : « Fille de-manguier m'a précédemment déjà invité ; vous venez. après elle ». Le roi reprit : « Je suis le roi du royaume ; c'est de tout mon coeur que je suis venu vous inviter, ô Buddha, et j'espérais certes que vous accepteriez. Fillede-manguier n'est qu'une fille de débauche ; chaque jour avec cinq cents autres femmes débauchées, ses disciples, elle commet des actions illicites. Comment pouvez-vous. me rejeter pour accepter son invitation ? »

Le Buddha répliqua : « Cette fille n'est point une fille débauchée. Dans une vie antérieure, elle s'est acquis un grand mérite pour avoir fait des offrandes à trois cent. mille Buddhas ; autrefois en outre, elle, ainsi que Fillede-siu-man (sumanâ) et Fille.de-po-t'an(udambara) étaient trois soeurs : Fille-de-manguier était l'aînée ; (Fille-de-). sin-man (sumanâ) était la seconde ; (Fille-de-) po-l'an (udambara) était la plus jeune ; elles étaient nées dans une famille puissante et fort riche ; se donnant l'exemple l'une ,à l'autre, ces trois soeurs faisaient des offrandes à cinq cents bhiksui s, et chaque jour elles leur préparaient