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0084 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 84 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG KING

personnes qui composent la suite de chacun de ces trois personnages, obtiennent la sagesse. Pour expliquer ce merveilleux résultat, le Buddha raconte un avadâna : Autrefois de nombreux marchands s'étaient vus entourés par un serpent monstrueux qui ne leur laissait aucun moyen d'échapper. Pour les délivrer,. un lion monte sur un éléphant blanc et attaque le serpent dont, il brise le crâne ; mais le lion et l'éléphant meurent tous deux pour avoir été atteints par l'haleine empoisonnée du serpent. Avant de mourir, le lion souhaite devenir Buddha pour sauver tous les hommes; les marchands à leur tour souhaitent d'être ceux qui assisteront à la première assemblée tenue par ce Bud- dha futur. Le lion, c'est le Buddha ; l'éléphant blanc, c'est Çâri-. putra ; les chefs des marchands ne sont autres que Kaundinya, Çakra Devendra et le roi Bimbisâra ; les marchands sont les levas et les hommes qui ont présentement obtenu la sagesse.

Le Buddha se trouvait dans le jardin des Çâkyas ; il y avait alors dans la ville de Tch'ö-t'eou (char-tête) un homme de la race des Çâkyas, nommé Tch'a-mo, qui avait une fois absolue dans les trois Refuges et dans les quatre vérités saintes ; comme il souffrait d'une. maladie. des yeux, il invoqua, pour être guéri, l'Honoré du monde. Celui-ci prononça en sa faveur le sûtra de la vue nette (tsing yen sieou to to,.çuddhànetra sûtra?) et chargea Ananda de se servir de la formule magique contenue dans ce sûtra pour rendre nette la vue de T ch'a-mo. Par la suite, dans. tous les cas de maladie d'yeux, on n'eut plus qu'à employer cette formule magique en remplaçant le nom de Tch'a-mo par celui de la personne qu'on voulait guérir.

Discours du Buddha sur les sept libéralités qui peuvent être pratiquées sans avoir à faire aucune dépensé. La première est la