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0070 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 70 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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56   TSA PAO TSANG KING (N° 407)

  1. Quand la passion s'attache à un objet, — elle est comme l'éléphant qui s'enlise dans la vase, — ou encore comme l'éléphant ivre — que le croc (du cornac) ne peut

plus maîtriser.

  1. Comparable à. un arhat — qui concentre son admiration dans la merveilleuse Loi, — tel ainsi est mon désir de votre beauté.

  2. Avec respect je rends hommage à votre père; — parce que vous ales née dans une noble condition, — mon cœur sent redoubler son amour et sa joie.

  3. Vous avez pu au plus haut point faire naître•et développer mon amour. — Comme un homme en sueur qui trouve une brise fraîche, — comme un homme altéré qui obtient une boisson glacée, — ainsi je prends plaisir à voir votre corps, — et je suis encore comme un arhât qui reçoit la Loi bienheureuse.

  4. De même qu'on donne un bon remède à un malade, — de même qu'on procure de l'excellente nourriture à un affamé, — promptement éloignez ma fièvre avec votre pure fraîcheur. — Maintenant mon désir va se donner carrière au galop ; — il m'étreint le coeur et ne le lâche pas.

Le Buddha dit : « Fort bien, ô Parièaçikha; vous avez maintenant fait entendre cette mélodie en y joignant harmonieusement les sons des cordes et des flûtes; en ne vous tenant ni trop loin ni trop près, vous avez chanté ces gâthâs ». (Panèaçikha) dit alors au Buddha : « Il y a quelque temps de cela, je rencontrai une sage jeune fille ; elle se nommait Sieou-li p'o-tche-sseu (Sûryavarèasî) ; elle était la fille de Tchen-feou-leou (Tamburu), roi des Kien-lap'o (Gandharvas). Or Che-k'ien-tche (Çikhandi), fils du deva Mo-to-lo (Mâtali), avait déjà auparavant recherché cette fille en mariage. Étant alors épris d'elle, je lui adressai ces gâthâs et maintenant je les répète en présence du Buddha ».

Le souverain Çakra se dit : « Le Buddha s'est éveillé de la contemplation et maintenant il converse avec PÀcâ-