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0092 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 92 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA P.1O TSANG KING

sonné ou si ,son éclat touche le corps de cet homme, le poison se dissipera ; en second lieu,. la fièvre disparaîtra de la même Manière chez un homme fiévreux ; en troisième lieu un homme qui est entouré d'ennemis, s'il tient en mains cette perle, ne trouvera plus devant lui que des amis. Émerveillé de cette réponse, le marchand de perles entre .en religion. Une scène analogue s'est passée autrefois : un ascète_ a su dire qu'une feuille d'arbre qu'on lui présentait se nommait « sommet d'or (suvarna çekhara ?) ; que

les malades ou même les, moribonds, s'ils s'asseyaient sous ce feuillage, guérissaient ; que, de même, le poison et la fièvre

étaient dissipés par la vertu de ces feuilles.   .

(Trip., XIV, io, p. 29 vo.) .

Le Buddha s'est blessé au pied avec une épine de kia-t'o-lo' (khadira, Acacia catechu) et aucun remède ne parvient à arrêter le sang qui coule de la plaie. Mais Che-li-kia-ye (Daçabala Kaçyapa) obtient immédiatement la guérison en prononçant cette parole véridique : « Si le Buddha Tathâgata a un coeur équitable envers tous les êtres vivants, s'il ne fait aucune différence entre Râhula et Devadatta, que le sang de son pied casse de couler. » Il en a -été de même autrefois : le fils d'un brahmane, désolé de voir que son père se refuse à observer rigoureusement la défense de tuer des êtres vivants, se rend au bord d'un étang habité par -un nâga dont la vue seule suffit à tuer les hommes ; l'influence empoisonnée s'est déjà répandu dans son corps lorsque son père :survient et 'le sauve en prononçant cette parole : « Si mon fils n'a jamais eu l'intention de faire du mal à aucun être, ce poison doit se 'dissiper. »

(Trip., XIV, io, p. 3o r°.)

Le Tathâgata se trouvant sous l'arbre de la Bodhi, le chef des démons Po-sien (Pâpîyân) (1) vient l'attaquer à la tète de huit

(1) En. Huber a expliqué la transcription Po-siun itellpar l'hypothèse.

fort vraisemblable que tfj siun eat'le substitut fautif de eV p'o (Suirdlarnlcara, p. 478).