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0158 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 158 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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144   TSA PAO TSANG KING (N° 422)

dos. Mais je vous engage ä vous faire envoyer là-bas et on vous 'éri donnera autant que vous voudrez. »

  • La femme ajouta foi à ces paroles ét, pleine de joie, souhaita se précipiter dans la fosse de feu suivant la mé_ thode qu'on avait adoptée pour sa belle-mère ; elle dit donc à ,son mari : E< Maintenant, lorsque ma vieille belle-mère a été jetée dans la fosse de feu, elle n'a pu prendre une grosse charge sur son dos à cause de ses faibles forces si j'y vais moi-même, j'obtiendrai sans doute-beaucoup plus. » Lé mari, pour se conformer à ce qu'elle disait, prépara donc une fosse de feu ; puis il l'y précipita ; mais elle fut dévorée par les flammes et périt là pour toujours,:

Un deva prononça alors cette gâthâ :

  • Le mari, et l'égard de sa vénérable mère, — n'aurait pas dû concevoir de _mauvaises pensées ; — quant â la femme, qui avait voulu faire périr sa belle-mère, — c'est elle au contraire qui détruisit son corps par le feu..

(Trip.,"XIV, to, p. 44 r°-v°) (1).

Les corbeaux et les hiboux sont en guerre ; voulant assurer le triomphe de son parti, un corbeau se fait mettre par ses congénères dans un état lamentable, puis, à la faveur de cette ruse à la Zopyre, il gagne la confiance dés hiboux qui l'accueillent ait milieu d'eux ; il entasse du bois mort dans leur antre sous le prétexte de le rendre plus confortable; puis, le moment favo- rable étant venu, •il met le, feu à tout ce combustible et les hiboux périssent consumés.

(1) Ce conte a été traduit par Stanislas Julien, (Les Avaddnas, t. I, pp. 3136). Cf. Paiicatantra (III, ,1 .; trad. Lancereau, pp. 197-208, 224, 228-231, 251255, 258-262) ; Kalilah, ch. VIII, no 48 ; bibliographie de Chauvin, fascicule II, p. 95.