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0219 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 219 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000257
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185]   — F).( 209 )•ci-.---

la seconde fois, il est réduit á yu-k'ie; la troisime fois, il ne

reste que yu, mais il semble qu'on distingue encore le haut du

k'ie suivant (i) La premiére et la troisiérne fois, ce titre est

précédé de   e   f mo-ho-ta-kan (mwak-wa-dat [ou dar]-

kan) (2) , c'est-à-dire bagha-targan ; ce devait être là une dignité

ouigoure. Dans les deux cas, un caractére illisible a laissé

quelques traces entre mo-ho-ta-kan et yu-k'ie-li k'ie(s). Le titre

représenté par o-yn-k'ie-li-k'ie n'a pas été restitué; H semble

débuter par ügä , gloire » , qui apparaît aussi bien dans des

titres comme il-ügrzsi que comme nom propre isolé. La seule

fois oh le titre que nous avons coupé en 0-yu-Vie-li-Vie subsiste

au complet, ii est suivi non pas d'un caractére comme l'a cru

Schlegel, mais de deux, et ces deux caractéres donneraient en

transcription le nom turc du premier personnage qui avait les

titres de bagha-targan et de yu-k'ie-li-k'ie. Le premier caractére

de ce nom est très net; c'est 111, sseu (*sy). Quant au second ,

il n'en reste de distinct que la partie de droite, qui est la forme

que   k'i a dans notre inscription (par exemple à la ligne VII)

et que nous avons déjà cru reconnaître sur le second fragment

de la ligne I. La clef semble être la clef 157 ; on aurait alors

(') Le caractère ,ea yu paraît avoir anciennement différé de -R yu par un degré de mouillure que nous ne sommes pas encore en état d'apprécier. Au point de vue de la coupe du titre, comme yu-k'ie est la seule partie commune attestée dans les trois cas, on pourrait supposer que le titre n'était composé que de deux syllabes. Mais li serait anormal au début d'un mot turc; on pourrait en dire presque autant de k'ie (*g'a); telle est la raison pour laquelle nous avons adopté o -yu-k'ie-li-k'ie. Ici encore, la restitution de Schlegel n'a pas tenu compte du fragment de gauche n° 1 de la planche XXXIII (fragment 3 de la planche XXXII), qui fournit le 3e yu-[k'ie]°.

  1.  Mo-ho-ta-kan est conservé intégralement dans le dernier cas, c'est-à-dire sur le fragment négligé par Schlegel. Dans le premier cas, le mot mo est effacé, et le mot ta a disparu dans une cassure de la pierre.

  2.  Devant les deux premiers o -yu-k'ie-li-k'ie, Schlegel a restitué pue« hie arbitrairement. Dans le second cas, on ne peut rien distinguer; dans le premier, il semble bien que la clef soit celle de la porte ( clef 169); en tout cas, les traits subsistants sont inconciliables avec ceux de hie.

       
         
         
         

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