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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 |
204 - MÉMOIRES • CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE
fasc. i, p. 16a) : « De la mer orientale le roi qui développe la bienfaisance , s ~; il réside sur
le territoire de l'arrondissement de Lai * (Chan-
long) ; — de la mer méridionale le roi qui déve-
loppe le bénéfice , rlij ; il réside sur le terri-
toire de l'arrondissement de Kouang -(Kouang-
long) ; — de la mer occidentale le roi qui développe
la fertilisation 3 ; il réside sur le territoire
de T'ong M (Chân-si) ; — de la mer septentrionale
le roi qui développe l'humectation ; il
réside sur le territoire de l o (llo-nan), »
49. Les vingt-huit mansions lunaires. —Pour chacune de ces catégories de dieux, les cavaliers
divins qui sont à leur service sont au nombre de neuf cent mille myriades (voyez plus loin, p. 480, l'énumération parallèle).
49'. Dans l'énumération parallèle, ces fonction-
naires sont appelés Ef 3C A ; les
cieux dont il est question sont donc les trente-deux
cieux qui sont : les quatre cieux qui sèment le peuple & tai 3c; les quatre cieux du monde du
sans-forme (arâpadhdtu) tta J jC; les dix-
huit cieux du monde de la forme (riipadhdtu). W--f- A X; les quatre cieux du inonde du désir (kdmadhdtu) 10(M„ X. (cf. WIEGER, 1204 ;
C. T., boite 429 ; fasc. 2, p. 32b, p. 53° ; — WIF.GEIt, 1205; C. T., boite 436, fasc. 6, p. Za).
La présentation de la requête If I' avait pour but de renvoyer satisfaits les dieux qu'on
avait fait venir par l'offrande de la composition
littéraire _1. C'est pourquoi un texte dit (cf. WIEGER, 1206; C. T., boite 433, fasc. 2, p. 2s) que
l'essentiel de la cérémonie du jeûne tchai était
dans l'offrande de la composition littéraire et dans
la présentation de la requête 1.f _h•
Entre ces deux rites s'intercale, comme nous l'avons
vu,la lecture du discours J par lequel on informe les dieux qui sont présents du but de la cérémonie.
Pour présider à la réussite de ces trois moments
de l'office sacré, il y avait des divinités spéciales qui étaient appelées « les fonctionnaires divins
préposés à l'offrande de la composition littéraire,
du discours et de la requête » J I e (cf.
WIEGER; C. T., boite 443; fasc. 2, p. 5").
Cf. p. 173, 1. 33.
. M'. Le palais d'or * ou, plus littéralement,
la porte -d'or, est la résidence du Tao suprême.
L'officiant pour éviter de s'adresser directement à cette majestueuse divinité, parle aux fonctionnaires
qui sont au bas de la porte de son palais* P ;
cette formule peut être comparée aux expressions du langage laïque n'Y, «ceux qui sont au bas des escaliers de la ville du trône », en s'adressant à l'empereur; yrev « ceux qui sont au bas de la
salle », en s'adressant à un prince; « ceux
qui sont au bas du pavillon à étage », en s'adressant à un haut dignitaire.
y v v. Il y a ici deux termes à expliquer, celui de la déclaration faite avec serment
et celui des trois magistrats. Pour ce qui est du serment, le texte suivant me parait en indiquer l'origine (cf. WIEGER, 4204 ; C. T., boite 431, fasc. 7, p. 7b-8a) : « Au-dessus des neuf Puretés )1, tg, il y a la porte d'or (= le palais) *PI de la capitale de jade 1* du grand Régulateur qui n'a pas de
supérieur ± * r ; dans (ce palais) il y a les
règles des vérités essentielles jurées je z 44. :
elles sont cachées dans un coffre de jade ;
elles constituent la doctrine des règles qui dépendent du Ling-pao et qui sauvent universellement
l'invisible et le visible (PfriZttri
ih_ . Depuis que (le kalpa) tch'e-coing coin-
mença son évolution, les recueils divins qui secourent ceux qui souffrent et qui sauvent les pécheurs tels qu'ils avaient été prononcés par le vénérable
divin Yuan-clle , furefit l'objet d'un
serment véridique et d'un engagement contracté entre toutes les myriades de saints qui jurèrent que leur désir était pendant des centaines de milliers de kalpas de secourir et de sauver ceux qui souffrent et ceux qui ont fait des fautes ; c'est de là que vient l'expression « vérités essentielles jurées ». Dans les règles des vérités essentielles jurées, il y a trois catégories : en haut il y a les règles de l'Ecrit d'or du it gi principe supérieur
5: au milieu il y a les règles de l'Écrit de jade Etifi du principe médian 415 ; en bas il y a les
règles de l'Écrit jaune X du principe inférieur
1 7c ».
Du rituel que nous traduisons, il semble résulter que lorsqu'un moine taoïste entrait en religion, il s'engageait par serinent, comme les myriades de saints ses prédécesseurs, à observer les vérités essentielles qui contenaient les règles propres a secourir et à sauver les vivants et les morts.
Ces règles se divisaient, avons-nous vu, en trois catégories suivant qu'elles se rattachaient à
l'un des trois principes jG qui sont le Ciel, la
Terre et l'Eau X* 71C; or ce sont les divinités qui président à ces trois principes qu'on appelle les
trois magistrats es. On comprend dès lors pour-
quoi notre rituel dit que le moine taoïste a prêlé serinent aux trois magistrats ; ce sont en effet ces divinités qui sont préposées aux règles véritables des rites grâce auxquels on secourt et on sauve les aines.
Les noms des trois magistrats sont les suivants : 1° du principe supérieur le grand Empereur Tseu-wei, magistrat du Ciel, qui confère les bonheurs _E xjitigaxvu(* I f; 2° du principe médian le grand Empereur 'fs'ing-hiu,magistrat de .1a Terre qui pardonne les fautes 4 jG
(itk iN * I f ; 3° du principe inférieur
le grand Empereur Tong-yin, magistrat de l'Eau,
qui délivre des difficultés 1 X 44 IL * P
Les trois magistrats étaient à la tête de tout un ensemble de fonctionnaires divins; pour chacun des
e
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