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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 |
80 LES CASTES INFÉRIEURES.
drapent mieux. Que ce soit pour des raisons de pudeur ou de confort, elles finissent ainsi par prendre à nos yeux un air de plus en plus comme il faut. Ce sont à présent — car tout est relatif — les femmes du bassin du Gange qui nous font à côté d'elles l'effet de véritables sauvagesses. Du moins les nôtres ne sont pas tatouées (I) 1 Et ainsi nous ne sommes pas seulement amenés à leur rendre meilleure justice : nous croyons encore retrouver, jusque dans les modes féminines, ce même caractère de compromis entre l'Inde et l'Occident qui a dû se marquer, comme dans l'art, dans toutes les manifestations de la civilisation gandharienne.
9> Sur le tatouage des femmes â Barhut, cf. CUNNINGHAM, Barhut, pl. Lll et p. 39. Il ne faudrait pas se méprendre sur la nature de l'ornement que porte au front notre figure 375 : c'est une ferron
fière (cf. le dessin de J. L. KIPLING [le père du romancier] reproduit dans Buddhist Art in India, fig. 55 et les remarques de M. É. SENART dans le J. A., février-mars 189o, p. 142-143).
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