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0044 Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1
後漢時代の西域諸国 : vol.1
Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1 / 44 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000292
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D. cfiAVAxNES.

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rhinocéros qui effraie les poulets 1), le corail, l'ambre 2), le licou-li (vaidurfa) 3), le lang-kan 4), le cinabre rouge, le pi verdâtre 5), les

comme d'un flambeau. — Dans les Gesta Romanorum, ce fameux recueil de légendes qui 1 araît avoir été compilé en Angleterre vers la fin du treizième siècle, il est question d'une escarboucle qui illuminait toute une demeure souterraine (id. Oesterley, ch. 107, p. 438).

  1. A propos de l'expression ,,,   hiai ki si, le commentaire du Heou Han
    chou cite un passage du Pao pro tseu de Ko Hong (IVe s. p. C.) il est dit que: «(La

corne de) rhinocéros communiquant avec le ciel   x   a des veines blanches sem-

blables aux cordons servant â attacher les perles; si on la place en la couvrant de riz au milieu d'une bande de poulets, les poulets viennent dans le désir de picorer le riz; mais, dès qu'ils sont arrivés, ils reculent aussitôt avec terreur et c'est pourquoi les gens du Sud appellent (le rhinocéros) hiai-ki (c'est-â-dire qui effraie les poulets)». Comme l'a fait remarquer Hirth, cette légende doit avoir pris naissance par suite d'une fausse étymologie f)ndée sur les caractères chinois dont on se servit pour transcrire un mot étranger; cependant on n'a point encore retrouvé le mot étranger qui se cacherait sous la transcription hiai-ki du terme hiai-ki si. On sait que les voyageurs arabes du neuvième siècle indiquent le nom de kerkedden comme une autre appellation du boshan marqué ou rhinocéros de l'Inde; d'autre part, le mot sanscrit qui désigne le rhinocéros est khadgin. Cf. iteinaud, Relation des voyages faits par les Arabes et les Persanes, t. I, p. 28-30, et, dans le tome II, p. 65-70, les remarques du naturaliste Itoulin.

  1. La plus ancienne mention qui soit faite du corail et de l'ambre~ltly 41 en Chinois se trouve dans le chapitre du Ts'ien Ilan chou sur les contrées d'Occident (chap.

XCVI, a, p. 5 r') où il est dit que le royaume de Ki-pin '   j j (Cachemire?) produit

   «des perles   4, du corail AM   , de l'ambre

D. Je ne sache pas qu'on ait retrouvé le mot étranger qui se cache sous la

transcription chan-hou (= san-gou). Quant au terme hou-pro, Klaproth l'a rapproché du mot ouïgour chubich, et Hirth propose de remonter à travers le chinois hou -pro et le ouïgour chubich, au mot syriaque d'origine grecque harpax qui est cité dans Pline l'Ancien (XXXVII, 11, trad. Littré, t. II, p. 542), comme désignant l'ambre dont les femmes de la Syrie se servent pour faire des bouts de fuseaux (China and the Roman Orient, p. 245, n. 1). Cf. B. Laufer, h istorical Jottings on Amber in Asia (Mem. Amer.Anthi. Ass., Feb. 1907).

  1. Le terme vaidurya désigne proprement l'oeil-de-chat (et non le béryl; cf. L. Finot, Les lapidaires indiens, p. xLVI); mais en passant en Chinois sous la forme pi-lieou-li, il en est venu à désigner simplement le verre coloré que les Chinois prirent jusqu'au ye siècle de notre ère pour un minéral naturel.

  2. Le terme lang-kan •r J f est fort ancien, car il figure déjà dans le chapitre du Chou king intitulé le Tribut de Yu; il y désigne une pierre de prix sur les caractères spécifiques de laquelle on n'est pas bien fixé; quand on appliqua ce mot à un des produits des pays d'Occident, il semble qu'on ait voulu désigner une sorte de corail (cf. Hirth, Syrisch-chinesische Beziehungen, p. 444, n. 4).

  3. '   Sorte de jaspe bleu-verdâtre (Geerts, Les produits de la nature japonaise
    et c 'inuisc, p. 261).

Ait

et du vaidtirya