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Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1 | |
後漢時代の西域諸国 : vol.1 |
217 LES PAYS D'OCCIDENT D'APRÈS LE HEOU HAN CHOU.
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négoce, chaque jour frappaient au bas de la Barrière (pour qu'on la leur ouvrît).
Plus tard, Kan Ying -J' parvint jusqu'au T`iao-tche a
et traversa le Ngan-si , l, (Parthie); il vint jusqu'au bord de la
mer occidentale de manière à voir de loin le Ta Ts'in 1).
Au-delà des passes de Yu-men et de Yang , P9 Nb sur un
parcours de plus de quarante mille li, il n'y eut aucun pays dont on ne fît entièrement le tour. Le plus ou moins d'importance du territoire de ces pays, de leurs moeurs, de leur caractère, de leur intelligence, les diverses sortes de leurs productions et de leurs denrées, les bases de leurs chaînes de montagnes 2) et les sources de leurs cours d'eau, le plus ou moins d'analogie de leurs climats et de leurs températures, les chemins qui sont des échelles dans la montagne, des passerelles de bois sur les gouffres 3), des marches à la corde 4), ou des traversées du désert de sable, les localités qui donnent la fièvre ou le mal de tête, celles oh il y a le fléau du vent et celles où il y a le danger des démons 5), pour tout cela on eu décrivit minutieusement les particularités et on en rechercha attentivement le véritable principe.
Cf. p. 179.
Io est pour a.
Voyez les récits des anciens pèlerins bouddhiques décrivant les passages suspendus qui menaient dans le pays de Ki pin (Cachemire).
Les voyageurs marchaient à la corde, comme disent les alpinistes qui s'attachent les uns aux autres quand ils traversent un glacier dangereux. Le commentaire de 676 cite
ici un passage de Tou Kein t± qui ne se retrouve pas dans les pages du Ts'ien
Han chou (chap. LX, p. 3 r°-7 v°) consacrées à ce personnage: «Le (roi de) Ki-pin (Cachemire) a été à l'origine mis sur le trône par les Han. Si il a tué un ambassadeur des Han, maintenant cependant il se repend de sa faute et vient promettre obéissance; nos envoyés l'ont accompagné jusqu'aux passages suspendus; il ont traversé la grande montagne du mal de tête et la petite montagne du mal de tête, les versants où le sol est rouge et oh le corps est brûlant ; ils se sont approchés des montagnes escarpées et des gouffres sans fond; les voyageurs, les uns montés à cheval, les autres allant â pied, se tenaient les uns les autres, car une corde les reliait entre eux».
Fa-hien (chap. I) mentionne dans la traversée du désert les mêchants démons et les vents brûlants.
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